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 [Fiction] Green Warriors, les gardiens

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Cookiepunkie
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MessageSujet: Re: [Fiction] Green Warriors, les gardiens   [Fiction] Green Warriors, les gardiens - Page 3 Icon_minitimeMer 25 Fév - 16:24

(suite chapitre 19)

- Salut ! dis-je d’un air joyeux et enthousiaste. Lui aussi souriait, et je remarquai une petite étincelle dans ses yeux qui n’avait jamais été là auparavant. Le revoir me fit un drôle d’effet. J’étais contente qu’il soit là, enfin, et j’étais fière parce que je savais qu’il m’appartenait désormais. Et il était toujours aussi beau, même sans son costume élégant. Il était à tomber. Est-ce que je devais l’embrasser ou jouer à la simple amie lorsque nous étions au lycée ? Je ne m’étais pas posé la question avant et j’avouais que je ne savais pas comment agir.
Il s’arrêta devant moi, toujours souriant, creusant ses fossettes irrésistibles, et je remarquai que lui non plus ne savais pas quoi faire. Je me mis à rire tellement ce léger malaise était inattendu et je remarquai qu’il me suivit.
- On a l’air complètement idiot, hein ? me dit-il en passant sa main dans ses cheveux. J’adorais quand il faisait ça.
- Oui, un peu, finis-je par dire en me calmant. Je me mordillai la lèvre sans le faire exprès – car je savais qu’il aimait ça, mais je n’avais jamais essayé d’en abuser – et il s’avança vers moi, posant sa main sur ma taille. La douleur me rappela qu’elle était toujours présente et prête à surgir, mais je m’en fichais. Il me poussa en arrière et je m’adossais doucement à la longue rangée de casier qui s’étirait sur les trente mètres de couloir. Mes yeux étaient rivés dans les siens et nous sourions tous les deux, d’un air complice. Son visage se rapprocha du mien et je saisis le col de son t-shirt pour l’attirer vers moi. Dieu que je le désirai, c’en était indécent !
Nos lèvres se scellèrent immédiatement et je goûtai à nouveau à son essence qui me donna aussitôt le tournis. Je m’accrochai à lui pour m’assurer de rester debout, passant mes bras autour de son cou alors qu’il approfondissait le baiser, et j’enfouis ma main dans ses cheveux que je caressai doucement. Encore une fois : le paradis.
La douleur s’était drôlement accentuée et ma tête commençait à me faire mal, comme hier. Je relâchai alors mon étreinte et il fit de même. Nous savions désormais écouter notre corps pour ne pas risquer de nous évanouir en public suite à un contact trop intense et trop prolongé. Et c’était le moment de rompre le contact, même si aucun de nous deux n’en avait envie.
Il recula, décrispa son visage tordu par la douleur puis me sourit à nouveau, il avait l’air tout aussi heureux que moi.
- Je veux un « bonjour » comme ça tous les matins, moi ! proclamai-je sans honte. Cela le fit rire et il ouvrit son casier pour y prendre son livre de mathématiques.
- D’accord, dit-il encore en riant. Puis il se retourna vers moi et ajouta sa condition. Et moi je veux que tu m’embrasses encore.
Un sourire s’étira aussitôt sur mes lèvres et je fonçai directement sur lui et le couvris de petits baisers, commençant par ses lèvres, puis son nez, puis sa pommette, et comme cela le fit rire, je profitai de ce moment pour embrasser sa fossette qui s’était formés au creux de sa joue.
- J’adore tes fossettes, c’est trop mignon, avouai-je librement. C’était drôle, aujourd’hui, je n’avais plus aucun complexe envers lui, j’arrivais à tout lui dire. Et cela le fit encore rire, alors je m’empressai d’ajouter qu’il ne devait jamais arrêter de sourire, comme cela j’en profitais encore un peu plus. Nous nous étions mis à rire tous les deux et nous prîmes le chemin du cours de monsieur Banner.
- Tu es très jolie, m’avoua-t-il. Bien moins pomponnée qu’hier, mais tu restes époustouflante. Ton haut met en valeur tes… ton œil. Désolé, c’est juste bizarre de dire ton œil. Il se mit à rire et j’en profitai pour lui envoyer une tape sur le torse d’un revers de main. La douleur derrière l’oreille ne fut que furtive.
- Arrête, c’est pas drôle, mentis-je, tu sais bien que je les déteste, mes yeux. Ils sont trop bizarres !
- Et tu sais très bien que je les adore, moi. Ils sont fascinants !
Il se pencha vers moi, mit son bras autour de mes épaules et me rapprocha de lui pour m’embrasser vers l’arcade sourcilière. Je me laissai docilement faire, même si la brûlure se raviva. Je ne voulais pas qu’il rompe le contact, j’étais bien comme ça, sous son bras. Mais je savais que cela ne durerait pas. De toute manière, la salle de cours se trouvait maintenant qu’à quelques pas de nous et nous entrâmes. Angela était déjà à l’intérieur et nous attendait à sa place habituelle. Quand elle nous vit, un large sourire illumina son visage, et je regardai Konwal qui lui aussi souriait. Incroyable mais vrai, nous étions tous d’humeur étonnante et heureux de vivre.

La journée se passa ainsi, je flottais sur mon petit nuage, Konwal et moi répétions de temps en temps quelques gestes tendres, suffisamment longtemps pour que je puisse en éprouver du plaisir, mais ces moments étaient décidément trop courts et je ne pouvais m’empêcher de ressentir une certaine frustration. C’était tout même injuste, cette malédiction, nous étions faits pour être ensemble, je n’avais aucun doute là-dessus et lui non plus, mais nous ne pouvions nous toucher sans douleur. Quels amants faisions-nous ? Est-ce qu’il y avait une bonne raison d’être maudits ?
Je rangeais mes affaires dans mon casier avant de pouvoir rentrer chez moi, et je sentis ses mains s’emparer de ma taille. Je souris avant de me retourner, et il me vola un baiser furtif avant de me lâcher. Comme il était mignon…

- Ca te dit qu’on fasse un truc maintenant ? On pourrait aller se promener ou boire un café quelque part…
- Un rendez-vous galant ? demandai-je d’un ton qui se voulait séduisant mais qui en fin de compte paraissait plus amusé qu’autre chose. Raté.
- Si on veut…
Il paraissait amusé lui aussi, je crois que je le faisais rire, malgré moi, malheureusement.
- J’ai une idée ! On pourrait se balader et prendre des photos, et après on irait les développer chez moi pour voir le résultat. J’ai mon labo personnel.
Son sourire s’évapora aussitôt et je fronçai les sourcils. Elle était si nulle que ça mon idée ?
- Ta mère sera là ?
J’éclatai de rire. Apparemment, il avait été traumatisé par sa rencontre hier soir.
- Non, elle rentre toujours tard du travail. Jamais avant vingt heures.
Ses fossettes réapparurent, et j’y déposai un baiser sur chacune avant de m’emparer de ses lèvres tout doucement. Nos regards se croisèrent et je crus que mon cœur manquât un battement encore une fois. J’étais folle de lui, je m’en rendais compte, et même si je savais qu’être aussi dépendante de quelqu’un n’était peut-être pas une bonne chose, je m’en fichais. Il pouvait m’avoir toute entière, je lui donnerai ce qu’il voudrait. Toujours.

Nous partîmes nous promener et comme j’avais toujours mon appareil photo avec moi, nous prîmes autant de photos que nous le pouvions. Des enfants jouant dans le parc, des pigeons qui s’envolaient à l’approche de la calèche tirée par un cheval couleur ébène, de nous sur l’herbe en train de discuter encore et encore, de nos mains jointes, de son sourire (celle-là, j’avais particulièrement envie de la développer au plus vite !) et il me mitrailla aussi, prenant quasiment chaque partie de mon corps une à une. D’abord mes jambes allongées dans l’herbe mais croisées l’une sur l’autre, puis ma main droit posée dans l’herbe et détendue, ensuite l’autre main qui tenait une petite pâquerette qu’il m’avait offert pour rire, puis mes yeux (beurk !), et tout plein de détails de mon visage. Je savais que j’allais détester voir ces photos puisque je ne m’aimais pas, mais je crois qu’au fond de moi, cela était en train de changer. Il me changeait. Grâce à lui, j’avais l’impression d’être jolie, je commençais à me voir à travers ses yeux et c’était très agréable.

Une fois chez moi, je voulus me précipiter à la cave où se trouvait ma chambre noire, mais j’entendis la voix de mon père et je m’arrêtai aussitôt.
- Chari c’est toi ? me demanda-t-il alors que je remarquai qu’il était à l’étage.
- Oui papa ! C’est moi. Je suis avec Konwal, on va aller développer des photos en bas ! hurlai-je pour lui répondre. Puis je vis sa tête dépasser de l’escalier, il était souriant, comme toujours.
- Ah ! J’arrive.
J’eus envie de lui dire que ce n’était pas la peine de descendre, mais trop tard, il était presque en bas, déjà.
- Papa… ronchonnai-je. J’avais envie d’être tranquille avec Konwal. Je me retournai alors vers ce dernier et vis qu’il souriait, du moins, il essayait. Je crois que mes parents l’avaient tous les deux traumatisé la veille.
- Alors voilà notre petit voyou tatoué ! plaisanta-t-il en tendant une main à mon petit-ami. Le sourire de Konwal s’envola aussitôt et j’avais envie de rire, terriblement envie. Il avait peur de mon père, je n’arrivais pas à le croire. Et il ne comprenait pas son sens de l’humour, apparemment.
- T’inquiète petit ! Je plaisante, le rassura mon père.
Je vis Konwal sourire à nouveau et souffler de soulagement.
- Bonjour monsieur, répondit-il poliment en serrant sa main.
- Désolé pour hier soir, ma femme est assez… protectrice envers notre petite fille chérie. J’espère qu’elle ne t’a pas trop traumatisé !
Konwal haussa les épaules et répondit timidement.
- Un peu, je dois l’avouer.
- Voilà pourquoi je ne veux amener personne ici quand elle est là ! m’exclamai-je. Et t’aurais pu être plus sympa avec Konwal hier, papa. Prendre sa défense, je sais pas ?!
- Pardon ma puce, mais tu sais que c’est ta mère qui porte la culotte ici ! plaisanta-t-il. Le problème, c’est qu’il avait raison, alors je soupirai.
- Bon, on descend, on a du travail à faire.
- OK, je vais partir faire quelques courses, je vous laisse tranquilles. Amusez-vous bien, les tourtereaux !
Je lui envoyai un regard noir lui signifiant de ne pas recommencer ses petites allusions et cela le fit rire. J’étais désespérée et tournai les talons.
- Viens, Konwal, c’est par là.

L’escalier qui nous menait jusqu’à la cave était étroit et les marches peu profondes, et même si je le connaissais par cœur, je mettais toujours énormément de temps pour descendre. Je me connaissais, j’étais capable de tomber si je ne me concentrais pas, et de me casser le cou. C’aurait été dommage, surtout qu’aujourd’hui, j’avais enfin ce que je voulais et étais heureuse.
Je passai le doigt sur l’interrupteur qui alluma l’ampoule rouge aussitôt, puis j’ouvris l’appareil photo pour en sortir le film. Ce n’était pas mon appareil numérique, je l’avais laissé sur mon bureau, celui-ci.
- Comment ça se passe, alors ? me demanda Konwal en regardant par-dessus mon épaule. Je le sentais tout proche de moi, la chaleur de son corps excita chaque cellule de ma peau puis se propagea dans tout le reste de mon corps, et la pénombre de la pièce ne m’aidait pas à me concentrer sur ce que je devais faire. Son parfum m’avait envahi et je tournai la tête pour le regarder. Il fit de même et je sentis la tension monter d’un cran, nos regards plongés l’un dans l’autre. Puis je sentis sa main se poser sur ma taille, et je ne savais plus ce que j’étais en train de faire. Mes mains tremblèrent légèrement alors qu’elles s’acharnaient sur l’appareil photo, mais je finis par tout abandonner, je me rendais, et pivota pour lui faire face. La douleur était déjà là, mais peu importait, je pris son visage en coupe et me jetai sur ses lèvres pour les embrasser encore une fois.
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MessageSujet: Re: [Fiction] Green Warriors, les gardiens   [Fiction] Green Warriors, les gardiens - Page 3 Icon_minitimeMer 25 Fév - 16:24

Chapitre 20
Chambre noire



Une chambre noire, une fille plus que désirable et une volonté prête à céder… Voilà la situation dans laquelle j’étais. Autant dire qu’il m’était extrêmement difficile de résister…

L’après-midi que j’avais passé en la compagnie de Charisma, ma petite-amie (waouh, bizarre de dire ça), avait été absolument parfaite. Moi qui m’attendais à seulement boire un café avec elle ou quelque chose comme cela, j’avais été gâté. Une longue balade à Central Park, un moment allongés tous deux sur l’herbe – heureusement que le temps était clément en ce moment – et tous les clichés que j’avais pris d’elle… Comme j’avais hâte de les développer ! J’allais pouvoir les contempler à loisir, chez moi, à défaut de pouvoir l’avoir à portée de main. J’étais sûr et certain qu’ils seraient réussis, même si je ne m’étais jamais essayé à la photographie, je pensais avoir l’œil nécessaire pour prendre de jolis clichés, surtout avec un modèle pareil, cela motivait automatiquement.
Depuis que nous avions échangé notre premier baiser, c’était étrangement agréable entre nous, comme si les barrières étaient tombées. J’arrivais à tout lui dire sans complexe, et j’avais l’impression qu’elle aussi, et nous nous comprenions encore plus qu’avant, nous étions parfaitement sur la même longueur d’ondes. J’aimais cette sensation, cela me rappelait lorsque j’étais avec Anna, sauf qu’avec elle, cela avait mis bien plus de temps. Mais c’était agréable de pouvoir être soi-même tout le temps, de pouvoir dire tout ce que l’on pensait, sans crainte. C’était ce que je ressentais avec Charisma maintenant, je me sentais libre et entier. En parlant d’elle, revenons-en à nos moutons…

Une chambre noire, Charisma, et une tranquillité absolue, nous étions seuls dans la maison, son père venait de partir pour faire des courses, j’avais entendu la porte de la maison claquer. Je sentais le désir monter en moi, la savoir à portée de main, à portée de lèvres, la tentation était bien trop grande pour que je puisse y résister. Pourtant, je m’étais fixé des limites à ne pas dépasser, mais elles étaient en train de s’effriter sous mes yeux. La question que je posai était banale, mais elle me donnait un prétexte pour me rapprocher. Je fis semblant de m’intéresser au processus de développement de photos argentiques qui à la base m’aurait intéressé, mais pas en la présence de Charisma, cela m’était malheureusement impossible. Me concentrer alors que je la sentais tout près de moi, la fraîcheur de sa peau, son parfum vanillé et sucré, je n’en étais jamais rassasié et je savais qu’il me suffisait de me pencher encore un peu plus pour satisfaire ma « faim ». Je n’eus cependant rien à faire, elle m’apporta tout sur un plateau d’argent : elle.
Elle tourna la tête vers moi et malgré la pénombre de la pièce et sa lumière rouge diffuse, je vis dans ses yeux qu’elle luttait elle aussi pour rester sage. J’entendis des bruits étranges venant de l’appareil photo, je crus sur le moment qu’elle allait finir par le casser, alors que je posai une main sur sa taille. Les bruits continuèrent un moment et la douleur réapparut, mais elle était très supportable, pour le moment. Puis je sentis son corps bouger sous mes doigts… le tissu de sa blouse glisser comme du satin… elle avait pivoté pour me faire face et je n’eus même pas le temps de réagir que ses lèvres se posaient déjà sur les miennes. Comment résister ? Pourquoi résister ? La douleur était encore supportable, alors autant en profiter… pour le moment.

Ses mains fraîches étaient posées sur mes joues et mes mâchoires, me tenant fermement le visage, je me laissai faire et m’abandonnai à elle. Elle embrassait divinement bien, maniant ses lèvres et sa langue avec expertise, me mordillant la lèvre inférieure de temps en temps en ralentissant son mouvement, de quoi me rendre fou. Je portai ma deuxième main derrière elle, dans son dos, et la rapprochai un peu plus contre moi, ce qui la fit soupirer, de plaisir, j’imaginais. Elle se cambra légèrement, ce que je sentis sous mes doigts, et sa réponse fut immédiate, ses mains dérivèrent derrière ma tête et ma nuque, là où elles avaient l’habitude de se trouver. Je sentis ses doigts glisser dans mes cheveux courts – mais qui avaient drôlement repoussé en un mois -, caressant avec délicatesse ma tête et la rapprochant d’elle encore un peu plus. La douleur monta d’un cran, je commençai à ressentir les battements de mon cœur comme de violents coups de marteau, mais le plaisir que j’éprouvais et qu’elle me donnait était encore plus fort. J’appréhendais toutefois le moment où la douleur gagnerait.

Et elle ne mit pas très longtemps. Mes oreilles se mirent à bourdonner et je sentis une chaleur étouffante s’emparer de moi. C’était le moment d’arrêter, alors que j’étais loin de le souhaiter. Je la voulais tellement, et de manière presque indécente. Tout mon être la réclamait, mais je savais aussi qu’il ne pouvait l’avoir. Rien que nos baisers étaient déjà une sacrée étape, alors penser à aller plus loin, c’était encore inenvisageable.
Je sentis le sol commencer à se dérober sous mes pieds et je dus m’appuyer sur le comptoir pour ne pas tomber. Je rompis immédiatement le baiser, mes deux bras de chaque côté de Charisma, elle était emprisonnée entre la table et moi, mais je ne pouvais pas encore la libérer. Je devais d’abord me stabiliser. Ma vision redevint nette et je pouvais à présent la regarder. Elle grimaçait, je ne savais pas si c’était parce qu’elle avait atrocement mal elle aussi, ou si c’était parce qu’elle avait mal pour moi. Je me redressai et lâchai le comptoir, reculant d’un pas. Je portai mes deux mains à ma tête qui me faisait encore une fois très mal, et je sentis que j’étais brûlant à nouveau. Pourquoi fallait-il que je craque tout le temps ? Pourquoi étais-je si faible ? Plus faible qu’elle ? Elle ne ressentait pas cette douleur de manière aussi prononcée ? Si c’était le cas, j’en remerciai l’origine de cette malédiction, car la voir souffrir, c’était la dernière chose que je voulais.

- Désolée, me dit-elle en murmurant. J’essayai de sourire en guise de réponse.
- Ne le sois pas. J’ai tous mes torts, aussi.
- Je n’aurais pas dû céder.
- Arrête, tu sais très bien que je le voulais tout autant que toi et si tu ne l’avais pas fait, c’aurait été moi.
Je soupirai profondément, essayant en vain de chasser cette affreuse douleur qui tambourinait dans mon crâne.
- Je ne comprends pas pourquoi tu souffres plus que moi. Pourtant, je fais partie de la catégorie « douillettes ». Ce n’est pas juste, dit-elle sur un ton triste et révolté à la fois. Je lui souris immédiatement et m’approcha d’elle pour lui caresser la joue mais ma main s’arrêta à quelques millimètres de celle-ci. Je ne devais pas la toucher, pour mon bien. Mais je la frôlai dans créer de véritable contact. Je sentais la fraîcheur de sa peau sous mes doigts et je répondis d’une voix tranquille, rassurante et grave.
- Je préfère que ça soit moi plutôt que toi. La vie est injuste de toute manière, alors autant que tu sois gagnante dans l’histoire.
Je la vis fermer les yeux et apprécier l’effleurement de ma main contre sa joue. Elle devait sentir la chaleur qui en émanait, c’était certain. J’étais brûlant. Après quelques secondes qui pourtant parurent durer bien plus longtemps que cela, je retirai ma main doucement et elle rouvrit les yeux.
- Si seulement je pouvais t’enlever un peu de cette souffrance, c’est horrible de se sentir aussi impuissante.
- Je sais, dis-je doucement, ne souhaitant plus parler de cela. Je ne doutais pas qu’elle voulut m’aider mais personnellement, j’étais satisfait de cette situation, même si j’en souffrais terriblement d’un point de vue physique. La tête me tournait encore et même si cela me fendait le cœur, je savais qu’il était préférable pour moi de retourner dans mon appartement et me reposer. De ne plus être tenté comme je l’étais lorsqu’elle était à mes côtés.

- Ca te dérange si je te laisse développer les photos toute seule ? Je crois… que je devrais rentrer chez moi. J’ai besoin de récupérer.
Elle me sourit tendrement et son regard exprimait de la gentillesse et de la peine dont je me sentis immédiatement envelopper, comme dans une bulle, ou un cocon.
- Non, bien sûr, vas-y. Mon père est parti mais si tu veux l’attendre, il peut te ramener chez toi. J’ai peur que…
- Non, ça ira, l’interrompis-je aussitôt. Non pas que j’avais peur d’être en présence de son père, il m’avait rassuré tout à l’heure par rapport à l’impression qu’il m’avait laissée hier soir, mais je ne pouvais pas l’attendre, il fallait que je reparte maintenant, je n’étais plus certain de pouvoir me maîtriser bien longtemps.
- OK. On se voit demain ? On pourra se faire une sortie, si tu veux. Un ciné ou autre chose. On s’appelle.
- Oui, bonne idée. Laisse-moi juste faire la grasse matinée ! répondis-je en ne plaisantant qu’à moitié. La grasse matinée était sacrée pour moi. Et le samedi matin y était entièrement consacré, au grand dam de mon père qui, lui, était un lève-tôt. J’avais dû hériter des gènes de ma mère pour ça. Ma remarque la fit rire, et je pris mon courage à deux mains et me pencha vers elle pour lui déposer un rapide baiser sur ses lèvres, puis je me reculai immédiatement. Je devais partir tant que je m’en sentais encore capable.
- Je connais le chemin pour sortir, reste-là.
Sous entendu « loin de moi ». Il m’était plus facile de partir de cette manière.
- A demain, Konwal.
- A demain, je t’appelle quand je suis levé.

Je montai les escaliers avec précaution, me tenant à la rampe puis au mur. La tête me tournait encore un peu, j’espérais arriver chez moi sans encombre. Lorsque j’ouvris la porte, je fus ébloui par la lumière, mes yeux s’étaient habitués à la luminosité rouge de la chambre noire. Mais je ressentis tout de suite que cette lumière m’apporterait la force nécessaire pour partir et rentrer chez moi.

Je ne mis pas longtemps avant de me retrouver dans ma chambre, le trajet en métro s’était passé sans que je ne m’en rende compte, mon esprit était tourné vers elle, vers Charisma, que j’avais encore une fois abandonnée et laissée seule à cause de ma faiblesse. Je l’avais imaginée en train de manipuler les clichés, les découvrir au fur et à mesure. Découvrir les taches noires sur le papier blanc qui dessineraient peu à peu les contours et les ombres de ses formes… Rien que d’y penser, cela me faisait battre le cœur un peu plus vite.

Mon père n’était pas encore rentré et j’allumai mon ordinateur, m’attendant sans trop d’espoir à voir mes meilleurs amis en ligne. Mais on était vendredi soir à New York, donc tard dans la nuit chez eux, autour de minuit. J’espérais pour eux qu’ils avaient mieux à faire que de rester plantés devant leurs ordinateurs, mais j’espérais pour moi qu’ils seraient là, j’avais besoin de leur parler, déjà leur raconter le bal.
J’ouvrir avec impatience ma page de contacts et je faillis bondir de joie lorsque je vis Erwan connecté. J’espérais qu’il était bel et bien là.

KW dit :
Alors comment va le tombeur ?
[Erw] Happiness is real only when shared dit :
Bof et toi ?
KW dit :
Ouh la, qu’est-ce qui va pas ? Et je suis étonné de te voir là un vendredi soir.
Moi ça va… bien mais…
[Erw] Happiness is real only when shared dit :
Je sens que t’as des trucs à me raconter, toi !
KW dit :
Toi d’abord.
[Erw] Happiness is real only when shared dit :
Ben ouais, je suis comme un malheureux devant mon ordi, ça craint. Un vendredi soir, t’imagines ! J’ai perdu la main, mon vieux.
KW dit :
Je vois ça. T’as pas réussi à te dégoter un rencard pour ce soir ?
[Erw] Happiness is real only when shared dit :
Pas envie de sortir. Et ils sont tous en couple là, ça me saoule.
KW dit :
En parlant de couple…
[Erw] Happiness is real only when shared dit :
Nan ! Me dis pas que toi aussi tu t’y mets ! Avec Charisma ?
KW dit :
Héhé…
[Erw] Happiness is real only when shared dit :
Alors toi aussi tu me lâches !
KW dit :
Désolé mec
[Erw] Happiness is real only when shared dit :
Arf… bon alors ça s’est passé comment, c’était bien hier votre bal ? C’est là que ça s’est fait ?
KW dit :
Yep.
[Erw] Happiness is real only when shared dit :
Et pourquoi t’as dit que t’allais bien MAIS… ?
KW dit :
Ouais, c’était de ça que je voulais te parler.
[Erw] Happiness is real only when shared dit :
Docteur Love t’écoute… =P
KW dit :
Ha ha. Bon, déjà j’ai un truc à t’avouer.
[Erw] Happiness is real only when shared dit :
Oh trop bien, j’adore les aveux.
KW dit :
Tu sais mon tatouage…
[Erw] Happiness is real only when shared dit :
Ouais et ?
KW dit :
C’en est pas un.
[Erw] Happiness is real only when shared dit :
Gné ? C’est quoi, un décalco ? lol
KW dit :
Trop drôle, mec. J’aurais préféré. Nan, c un truc trop chelou, ça m’est apparu comme ça, du jour au lendemain.
[Erw] Happiness is real only when shared dit :
Hein ? Mais c’est pas possible.
KW dit :
Je suis la preuve vivante que si. Et… il n’y a pas que moi. Elle en a une aussi.
[Erw] Happiness is real only when shared dit :
Qui ça ?
KW dit :
Ben Chari ! Tu veux que je te parle de qui ?!
[Erw] Happiness is real only when shared dit :
Naaaan ! Sérieux ? Mais c’est juste une marque, ça veut rien dire, si ?
KW dit :
C pas juste une marque.

Je soupirai, je ne savais pas comment tout lui dire. Erwan était mon meilleur ami, celui que je connaissais depuis le plus longtemps, nous avions fait des châteaux de sable tous les deux, je le considérais comme mon frère. Cela me soulagerait d’en parler mais j’appréhendais tout de même sa réaction. Comprendrait-il tout cela ? Je ne l’imaginais pas accepter le paranormal…
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MessageSujet: Re: [Fiction] Green Warriors, les gardiens   [Fiction] Green Warriors, les gardiens - Page 3 Icon_minitimeMer 25 Fév - 16:25

(Suite chapitre 20)

[Erw] Happiness is real only when shared dit :
C quoi alors ?
KW dit :
Ben disons qu’à cause de ça (ou grâce à ça, question de point de vue), elle et moi on a quelques trucs bizarres qui nous arrivent.
[Erw] Happiness is real only when shared dit :
Genre ? Argh KW, crache le morceau ! Je suis comme un fou derrière mon ordi là ! Enfin un truc intéressant qui m’arrive ce soir !
KW dit :
Genre… d’abord faut que t’aies l’esprit vachement ouvert sinon tu vas pas comprendre lol
[Erw] Happiness is real only when shared dit :
Tu me connais !
KW dit :
Ouais, justement ! ^^
[Erw] Happiness is real only when shared dit :
Allez, c bon, je suis aware là !
KW dit :
Ben avec Chari, on peut se parler… en pensant.
[Erw] Happiness is real only when shared dit :
De la télépathie, qqch comme ça ?
KW dit :
Ouais si on veut. Disons que si je pense en m’adressant à elle, elle m’entend. Et inversement. Mais je peux pas entendre tout ce qu’elle pense, seulement quand elle s’adresse à moi.

Déjà une chose de dite… Maintenant, je devais lui parler de ce qui me froissait dans cette histoire, ce qui me rendait malade. Erwan mit du temps à répondre, et mon angoisse montait peu à peu. Il devait penser que j’étais fou à lier ou que j’étais défoncé.

[Erw] Happiness is real only when shared dit :
Woooohaaaaaa… C’est TROP ENORME !! Non mais sérieux ?
KW dit :
Ouais. Je vois pas pourquoi j’inventerais tout ça.
[Erw] Happiness is real only when shared dit :
J’y crois pas ! Mais c dément votre truc ! Vous devez en profiter un max, non ?
KW dit :
Ben c’est là que ya un hic.
[Erw] Happiness is real only when shared dit :
Ah ben forcément… c jamais comme on veut, j’en sais qqch…

Je notai mentalement qu’il fallait qu’on discute de son problème. Il n’allait vraiment pas bien ce soir, je le sentais. Mais je devais d’abord tout lui dire sur Charisma et moi.

KW dit :
Dès qu’on fait ça, ou même quand on se touche, nos marques nous brûlent. Mais très fort. Hier au bal… j’ai perdu connaissance à cause de la douleur, t’imagines pas la honte.
[Erw] Happiness is real only when shared dit :
Qu’est-ce que j’aurais aimé voir ça mon pote ! lol
KW dit :
Ouais ben moi j’ai pas trouvé ça lol du tout.
[Erw] Happiness is real only when shared dit :
J’imagine.
Attends, mais du coup, vous pouvez pas vous toucher ? Huh ?
KW dit :
Ben on peut, mais ça fait mal quoi.
[Erw] Happiness is real only when shared dit :
Désolé mec, je suis mdr derrière mon ordi. C pas drôle mais pinaise, ça doit être trop frustrant ! Mais tu sors avec et tout ? Comment vous faites ?
KW dit :
On fait comme on peut. Disons que ça dure pas longtemps, sinon je supporte pas. Elle par contre, elle a bcp moins mal que moi, elle est pas à deux doigts de s’évanouir à chaque fois. J’ai l’impression d’être une chochotte, j’te jure.
[Erw] Happiness is real only when shared dit :
Pauvre bichon… XD
Mais vaut mieux que ça soit toi qu’elle, non ? Enfin j’imagine que tu préfères que ça soit toi qui souffres, te connaissant.
KW dit :
Oui. Mais bon, je me sens faible, pas à la hauteur. Je craque toujours et on peut même pas s’embrasser plus de quelques minutes sans que j’arrête tout. Tu peux pas savoir comment c frustrant de pas pouvoir la toucher…
[Erw] Happiness is real only when shared dit :
Oh que si, j’imagine…
KW dit :
Je sens que t’as un truc à me dire toi. Raconte à papa !
[Erw] Happiness is real only when shared dit :
Arf… j’ai pas trop envie d’en parler.
KW dit :
Te fais pas prier ! En plus après le truc énorme que je viens de te balancer, t’es obligé de me dire. Donnant donnant mon vieux !
[Erw] Happiness is real only when shared dit :
Mon truc à moi est moins énorme, c vrai. Surtout que ça fait des mois et des mois que tu le sais déjà.

Je fronçai les sourcils, réfléchissant à ce qu’il venait de me dire. Je le savais depuis des mois ? Mon cerveau remettait en place tous les indices qu’il m’avait fournis ce soir, et un sourire fendit mes lèvres. Oui, j’en étais sûr.

KW dit :
Ha ha ha. ENFIN !!
[Erw] Happiness is real only when shared dit :
Ouais ben j’aurais préféré m’en passer, tu vois.
KW dit :
Soph est tjs avec Fred ?
[Erw] Happiness is real only when shared dit :
A ton avis ! Je serai pas là ce soir, sinon.
KW dit :
Ooooh pauvre bichon…
[Erw] Happiness is real only when shared dit :
Hé c mon expression ça ! Copyrighté Erwan !
KW dit :
Rêve ! Non mais sérieux, t’as enfin réalisé ! Comment t’as su ?
[Erw] Happiness is real only when shared dit :
Ben à moins d’être aveugle, ça paraissait un peu beaucoup évident… Je suis jaloux. De Fred. Imagine un peu ! De Fred !
KW dit :
Mdr Oh ben il est pas si mal Fredo ! J’étais content pour Soph en tout cas. Moins pour toi maintenant.
[Erw] Happiness is real only when shared dit :
Je te jure, ça me rend malade de les voir ne serait-ce que se tenir la main. Alors quand ils s’embrassent à côté de moi, je te raconte même pas. Gerbant. Je me retiens de l’aplatir comme une crêpe (bretonne bien sûr lol).
KW dit :
XD Bon et comment ça se passe avec Soph du coup ? Tu lui parles comme si de rien n’était ? Tu fais genre t’es content pour elle et Fred ?
[Erw] Happiness is real only when shared dit :
Ai-je le choix ?
KW dit :
Faudra que je tâte le terrain, voir si elle a noté une différence dans ton comportement. Je suis sûr que oui, elle est très observatrice.
[Erw] Happiness is real only when shared dit :
Ben si c le cas, ça l’empêche pas de faire exprès de me rendre jaloux. Non mais des fois, j’ai l’impression qu’elle le fait vraiment exprès ! Limite elle attend que je la regarde pour se jeter sur lui. Ou alors je suis parano.

Je ne pouvais pas m’empêcher de rire comme un idiot derrière mon écran. Pauvre Erwan, il était vraiment atteint. Mais j’imaginais très bien Sophie faire ça de manière calculée aussi. Parce que j’étais certain qu’elle aussi ressentait quelque chose pour lui, d’ailleurs plus que du côté d’Erwan. Je savais qu’ils finiraient ensemble, ce n’était plus qu’une question de temps maintenant. Et j’espérais être avec eux quand cela se passerait.

KW dit :
Ca m’étonne pas, à mon avis t’es pas parano. Je sais qu’elle t’aime bien. Je crois qu’elle le fait exprès, comme tu dis. Elle te teste.
[Erw] Happiness is real only when shared dit :
Mais pourquoi ?
KW dit :
Pour être sûre que toi aussi tu sois intéressé. Mais t’es aveugle ou quoi ? Elle t’adore Soph ! Plus que de raison !
[Erw] Happiness is real only when shared dit :
Smile Tu me dis pas ça pour me faire plaisir ?
KW dit :
Si si… juste pour te faire marcher… pfff
[Erw] Happiness is real only when shared dit :
OK OK, donc je fais quoi moi maintenant ?
KW dit :
T’attends la semaine prochaine que je sois là pour assister à ça et tu te lances, mon vieux ! Obligé que ça marche.
[Erw] Happiness is real only when shared dit :
Tu crois ?
KW dit :
Me dis pas que t’hésite, toi, Erwan, bourreau des cœurs !
[Erw] Happiness is real only when shared dit :
Ouais mais avec elle, c’est pas pareil…
KW dit :
Comme c’est mignon…
[Erw] Happiness is real only when shared dit :
C’est ça, fous-toi de moi !
KW dit :
Je vais me gêner ! lol
[Erw] Happiness is real only when shared dit :
Bon et sinon pour toi et Chari, c’est quoi cette marque, vous savez pourquoi vous avez ça ?
KW dit :
Essaie pas de changer de sujet !
[Erw] Happiness is real only when shared dit :
C’était mon plan, mais sans dec, ça m’intéresse votre truc. Tu sais quoi dessus ?
KW dit :
On sait pas trop, je suis tombé sur un bouquin de légendes celtiques et ya nos marques dedans. Ca parle d’une histoire de guerriers, gardiens d’une forêt qui détient un pouvoir.
[Erw] Happiness is real only when shared dit :
La classe. Et quel rapport avec vous ? Vous étiez des guerriers dans une vie antérieure ?
KW dit :
Je sais pas, peut-être. En fait dans l’histoire, ya 3 guerriers à la tête des autres et ils ont tous chacun un symbole pour les différencier des autres. Ces 3 guerriers sont dotés de pouvoirs, on a celui qui maîtrise l’énergie des choses et le feu, l’autre qui maîtrise l’eau et l’air, et le dernier qui maîtrise la force de la terre et la nature.
[Erw] Happiness is real only when shared dit :
On se croirait dans X-Men là ! mdr
KW dit :
Je te le fais pas dire. Chari croit pas du tout à cette légende.
[Erw] Happiness is real only when shared dit :
Et ton symbole c lequel alors ? T’es quel X-man ? XD
KW dit :
C’est là que c’est chelou, nos symboles sont un mix des 3. Non mais si ça se trouve, ça n’a aucun rapport avec cette légende, c le pur hasard.
[Erw] Happiness is real only when shared dit :
Oui aussi, c’est possible. Bon en tout cas, en attendant, vous venez tjs vendredi prochain ? C’est le début des vacs chez nous, et quand vous serez à Rennes, j’ai dit à ma tante qu’on débarquait tous chez elle. Elle était ravie ! lol Comme ça on pourra se voir la journée et profiter de toi. Ah par contre y aura Anna, ça te gêne ?
KW dit :
Non. Mais ça la gênera elle, j’imagine. De toute façon avec Chari, on peut pas trop se toucher donc peut-être qu’elle remarquera même pas ?
[Erw] Impatient dit :
Rêve ! Elle est toujours accrochée à toi, ça se voit. Je suis même sûr qu’elle va vouloir se remettre avec toi pendant que t’es là, tu lui manques beaucoup.

C’était ce que j’appréhendais. Je savais que j’étais passé à autre chose, mais elle, pas du tout. J’avais peur de la faire souffrir alors qu’elle ne l’avait pas mérité. Elle était innocente dans l’histoire et en subissait pourtant les conséquences. Je ressentais la culpabilité reprendre du terrain sur moi.

KW dit :
Ca me fait peur. J’ai pas envie de lui faire de mal, et je sens que ça va être coton de jongler entre elle et Chari.
[Erw] Impatient dit :
Je crois que de voir que tu t’es trouvé qqn, ça va lui faire un choc, mais ça l’aidera à avancer de son côté. Au pire, elle pourra récupérer Fred quand Soph l’aura abandonné comme une vieille chaussette pour se mettre avec moi ! lol

Il savait comment me redonner la pêche, je me mis à rire tout seul derrière mon ordinateur.

KW dit :
Espérons pour nous deux. Au pire, si tu veux rendre Soph jalouse, ya Angie qui est tjs dispo, enfin elle a qqn, mais Chari a dit que tu étais son genre (pour la citer elle a dit « canon canon » lol J’étais presque jaloux tu sais !) alors je pense que vous pouvez vous mettre d’accord juste histoire de compliquer un peu les choses…
[Erw] Impatient dit :
Ah ouais ! Ca va le faire ! Merci de m’avoir remonté le moral mec. J’ai hâte que tu sois là, tu nous manques trop. :’(
KW dit :
Pareil.
[Erw] Impatient dit :
Bon, je vais aller jouer un peu de gratte. On se reparle demain ?
KW dit :
No soucy. Demain soir 18h chez vous ça ira ?
[Erw] Impatient dit :
Impec. A demain ! Et courage pour Chari et votre douleur bizarroïde. Hâte de la rencontrer. ;-)
KM dit :
Bonne nuit, elle a hâte de te rencontrer aussi. A demain.
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MessageSujet: Re: [Fiction] Green Warriors, les gardiens   [Fiction] Green Warriors, les gardiens - Page 3 Icon_minitimeMer 25 Fév - 16:25

Chapitre 21
Décollage



L’excitation était à son comble. Le lendemain, je m’envolerais pour la France, je n’arrivais pas à y croire. Mon rêve devenait réalité, mes espoirs et mes souhaits étaient sur le point de se réaliser enfin. De plus, j’y allais en compagnie de ma meilleure amie et de mon petit-ami français, je n’arrivais toujours pas à me rendre compte que j’avais tout ce que je désirai aujourd’hui. Konwal était merveilleux, attentionné, drôle, et beau à tomber. Vraiment, j’avais la sensation d’avoir décroché le gros lot mais je n’arrivais toujours pas à croire que j’étais celle qui lui procurait les mêmes sensations.

- On se fait quelque chose ce soir, Chari ? Tu me manques déjà…

N’était-il pas parfait ?
Je souriais bêtement, assise sur mon lit, adossé à la tête de lit en bois, le téléphone accroché à mon oreille. Sa voix était comme du miel qui m’englobait toute entière, je voulus qu’il parle encore et encore, rien que pour continuer de percevoir cette sensation, quitte à en être transformée en bonbon au sucre.

- Non, j’ai pas fini ma valise et je serai jamais prête pour demain matin si je sors, je me connais, répondis-je à contrecœur. J’aurais pourtant adoré sortir avec lui ce soir, aller boire un café ou aller au ciné, et il le savait. J’étais du genre à tout remettre à plus tard, même les urgences, mais ce soir, je savais ce qu’il me restait à faire, et cette tâche était capitale. Mon voyage en France m’obnubilait tellement que j’étais capable de résister à la tentation.
- Allez… me supplia-t-il. Je ne pus réfréner un sourire sachant qu’il désirait être avec moi avec autant d’envie.
- Tu sais que j’aurais adoré, mais je peux pas, vraiment. Je suis une fille, j’ai besoin d’emporter ma maison avec moi, voyons ! Ca prend donc des heures !
- Depuis quand tu te considères comme une vraie fille qui voyage avec deux tonnes de valises pour emmener sa garde-robe entière ? Qu’avez-vous fait de ma Chari, mademoiselle ?
Son ton était faussement réprobateur et je savais qu’il avait envie de rire. De mon côté, je m’esclaffais.
- Comment ça, monsieur ?! Oseriez-vous douter de mes qualités de femme ?
- Non non… je sais très bien les reconnaître quand vous déployez vos talents féminins, croyez-moi.
Il rit doucement et je fis de même. Je mourrai d’envie d’être avec lui, de pouvoir ressentir la douleur derrière mon oreille, non pas que j’aimais avoir mal, mais je savais ce qu’elle signifiait.
- T’as fini ta valise, toi ?
- Pour mettre trois tee-shirts, deux pantalons et quelques caleçons, ça ne me prend pas trois heures, MOI !
- Roh… Hé, ne te plains pas, je ne suis pas la pire des filles !
- C’est bien pour ça que je t’ai choisie toi !
Nous rigolions en chœur et je constatais que l’heure avançait. Mon radio réveil indiquait presque dix-neuf heures. Dehors, le soleil avait amorcé sa descente derrière les immeubles et il allait faire nuit dans peu de temps. A ce moment-là, quelqu’un frappa à la porte tout doucement. Je savais que c’était mon père, il n’y avait que lui à la maison. Jake était encore à l’entraînement pour préparer le match décisif de demain, et ma mère était, dieu merci, encore au travail. La porte s’ouvrit sans bruit et je vis sa tête passer dans l’entrebâillement. Sa grosse tête rouquine était souriante et il parla à voix basse, voyant que j’étais au téléphone.
- J’y vais ma puce, tu t’occupes du dîner ? Ton frère va pas tarder à arriver. Je te revois demain matin avant ton départ ?
- OK. Oui, on se croisera, répondit-je sans même prendre la peine de poser ma main sur le téléphone pour éviter que Konwal n’entende.
Il m’envoya un baiser de la main et il sourit d’un air amusé.
- Et bonjour à Konwal !
Je roulai des yeux et lui envoyai un signe de la main pour lui signifier de déguerpir au plus vite.
- Bisous P’pa ! dis-je doucement.

La porte se referma toujours sans bruit et je me levai de mon lit.
- Mon père te…
- … dit bonjour, j’ai entendu. Tu dois partir faire à manger, Cendrillon ?
J’éclatai de rire.
- Ouais, la méchante marâtre va débarquer avec son rejeton préféré, et gare à moi si rien n’est prêt.
- Heureusement que ton prince vient te kidnapper dès demain matin ! On se voit demain à JFK alors ? T’arriveras à quelle heure ?
- Ben ils nous disent d’être là deux heures à l’avance, donc pour neuf heures.
- OK. Alors bon courage pour ta valise, essaie de ne pas dépasser vingt kilos !
- Au pire, tu m’en prendras dans ta valise puisqu’elle sera apparemment quasiment vide !
- Rêve ma vieille ! Assume ta féminité !
Il se mit à rire et encore une fois, je le suivis. Mais je savais qu’il cèderait à tous mes caprices si je le lui demandais. Il fallait juste que je m’y prenne bien.
- A demain alors. Bonne soirée et bonne nuit. N’oublie pas ton passeport demain avant de partir ! dis-je en guise de dernier rappel.
- Il est déjà dans mon sac. Toi non plus, n’oublie pas.
- Ca fait deux mois qu’il attend sur mon bureau.
- Fais en sorte qu’il n’y reste pas alors. Bisous mon cœur. A demain.
- Bisous, tu me manques déjà !

Et je raccrochai, un sourire niais étiré sur mes lèvres. J’étais folle de lui, à un point encore jamais atteint. L’amour donnait des ailes, je comprenais enfin le sens de cette phrase, et j’en étais heureuse.

Cette nuit-là, je n’avais pas beaucoup dormi. Je crois que l’excitation avait été trop forte et je m’étais réveillée toutes les heures. Ou alors, peut-être que j’avais peur de manquer mon vol ?
Lorsque la radio se déclencha à six heure trente, je bondis hors de mon lit et dévalai les escaliers pour aller prendre mon petit déjeuner. Ma mère tenait à m’emmener à l’aéroport avant de partir au travail, histoire de s’assurer que je partais bien loin d’elle, sûrement, et malgré mon souhait d’y aller seule, en transport en commun ou en taxi. Par conséquent, Je m’étais levée à l’heure habituelle et arriverais bien en avance à notre rendez-vous à l’aéroport. J’appellerai Konwal pour lui dire de venir plus tôt s’il le pouvait.

Quand j’arrivai en bas, ma mère était en train de se faire du café et de préparer notre petit-déjeuner, à Jake et à moi.

- Salut M’man.
Je m’aventurai même à lui donner un baiser sur la joue pour lui dire bonjour. Chose rare, ce qu’elle remarqua immédiatement.
- Qu’est-ce qu’il te prend ? T’as peur que ça soit notre dernier petit déjeuner ensemble ou quoi ? Ton avion ne va pas s’écraser, tu sais…
Je rigolai à sa remarque alors que j’ouvrai le réfrigérateur pour sortir la bouteille de jus d’orange.
- On ne sait jamais, c’est toi qui regretterais bien que je ne sois plus là.
- Ca veut dire que toi tu ne le regretterais pas ?
Oups. Non, ce n’était pas ce que je voulais dire, même si elle n’avait pas complètement tort.
- Je serais morte, j’aurais rien à regretter, me rattrapai-je.

Le petit déjeuner se déroula dans un calme absolu, comme d’habitude. Jake descendit un peu plus tard et semblait stressé par son match de ce soir. Ils étaient obligés de gagner pour continuer le championnat et apparemment, l’équipe adverse était une des meilleures. Mon père rentra et s’assit avec nous, nos regards complices, il savait à quel point j’étais excitée ce matin. M’envoler pour la destination de mes rêves…

- N’oublie pas ton book, ma puce.
- Il est déjà dans ma valise !

Ma mère et mon frère ne comprirent pas de quoi nous parlions, mais ils avaient l’habitude d’être en dehors de nos conversations privées.

Lorsque je remontai dans ma chambre, j’envoyai un sms à mon petit ami pour lui annoncer que j’arriverai avec de l’avance, et je reçus sa réponse deux minutes plus tard, alors que je me brossais les dents.

« Ca marche. On se retrouve là bas à 8h30. Bisous »

Je posai mon téléphone sur la tablette au dessus du lavabo et crachai le dentifrice. J’eus le temps de prendre une rapide douche avant de descendre rejoindre ma mère qui m’attendait déjà, impatiente. Ma valise pesait deux tonnes, sans mentir. Je faillis me râper la cheville en descendant les premières marches de l’escalier, puis je sentis une main s’emparer de la poignée et rendre ce fardeau aussi léger qu’une plume. Je me retournai pour voir mon père, mais je fus surprise et entrouvris la bouche en voyant que ce n’était pas lui. Mon frère me lança un petit sourire, et attendit que je me pousse pour le laisser descendre ma valise.

- Allez, petite sœur, laisse les hommes faire leur boulot !

Je n’en revenais pas. La première fois qu’il était aussi sympa avec moi. Ma surprise se changea en méfiance, je n’en avais tellement pas l’habitude que je le soupçonnais de vouloir quelque chose en échange. Ca avait toujours fonctionné ainsi entre nous.

- Qu’est-ce que tu veux, Jake ? sommai-je aussitôt.
- Quoi ? Un grand frère n’a même plus le droit d’aider sa sœur ? me répondit-il d’un ton innocent dans lequel je ne sus pas déceler le mensonge.
- Genre… vas-y, annonce la couleur.

Il descendit les marches et je le suivis, ma mère finissait son journal près de la porte, elle était déjà habillée et prête à partir.
Puis une fois en bas, Jake m’embrassa sur la joue et me prit dans ses bras. Je n’eus même pas le temps de profiter de cette étreinte tellement elle avait été courte et surprenante, encore une fois. Mes yeux me trahissaient et il se mit à rire.

- Sérieux, Chari, bon voyage. J’espère que tu vas bien t’amuser là-bas. Donne des nouvelles.

Il ouvrit la porte et commença à s’éloigner quand je décidai enfin de réagir. Je me précipitai dehors et hurlai son nom pour qu’il se retourne.

- Bonne chance pour ton match ce soir ! Vous allez les massacrer ! Go Lions !
Je fis un petit geste de pompom girl que je trouvai ridicule – et lui aussi d’ailleurs puisqu’il se mit à rire – et il s’éloigna en m’envoyant un signe de la main.
- Alors ça y est, vous vous reparlez vous deux ? demanda ma mère, toute aussi étonnée que moi.
- Ben… apparemment. Je crois qu’il est juste content que je m’en aille, répondis-je, amusée.
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MessageSujet: Re: [Fiction] Green Warriors, les gardiens   [Fiction] Green Warriors, les gardiens - Page 3 Icon_minitimeMer 25 Fév - 16:25

(suite chapitre 21)

Le trajet jusqu’à l’aéroport fut assez long, nous étions en pleine heure de pointe, tout le monde se rendait à son travail ou emmenait les enfants à l’école. L’enfer. Mais comme ma mère était prévoyante, nous étions partie avec beaucoup d’avance. J’arrivai à JFK Airport à l’heure prévue et vit Konwal descendre de taxi juste devant moi. Un sourire s’empara aussitôt de mes lèvres et je bondis hors de la voiture pour me jeter dans ses bras, sous l’œil observateur de ma mère, mais je n’en avais strictement rien à faire.

- Bonjour toi ! dis-je en l’embrassant furtivement sur la bouche. Lui aussi souriait, de me voir mais aussi de partir rejoindre les siens en France. La douleur fut brève et très supportable et je m’éloignai de lui pour rompre le contact.
- Salut, alors, bien dormi ? Où est ta valise ? demanda-t-il en regardant derrière moi. Je rigolai et pointa du doigt la voiture où ma mère était toujours, assise derrière son volant.
- Dans le coffre, répondis-je. Je vis que son sourire joyeux s’était transformé en sourire coincé lorsqu’il vit ma mère et qu’elle le salua de la main. Il retourna sa salutation et alla vers la voiture.
- Bonjour madame, dit-il alors que ma mère sortait du véhicule.
- Bonjour Konwal, comment vas-tu ?
- Bien merci, j’ai hâte d’arriver.
- Oui, j’imagine que tu es impatient de revoir tes amis et ta famille là-bas.
- Beaucoup, oui. Je peux vous aider à prendre la valise ? proposa-t-il à ma mère et moi. Je crois que Chari a voulu prendre sa maison, ça doit peser trois tonnes.
- Non, seulement deux ! Mauvaise langue ! répondis-je en rigolant.
- Tu serais gentil, oui, répondis ma mère. C’était bizarre de les revoir ensemble, la première et unique fois où ils s’étaient vus, ça avait tourné au vinaigre. Mais apparemment, aujourd’hui, ça avait l’air d’aller.
- Konwal, je peux te parler deux minutes ? Seule à seul, lui intima-t-elle.
J’avais parlé trop vite. Qu’est-ce qu’elle allait bien lui dire ? Cela ne me plaisait pas, et Konwal et moi nous regardions d’un air inquiet. Il y avait de quoi.
- Oui madame, répondit-il poliment alors qu’il sortait ma valise du coffre. Il la posa à terre et je m’empressai de la prendre alors que ma mère s’éloigna de nous. Mon petit ami la suivit, mort de peur.
Je ne pouvais pas entendre ce qu’ils se disaient et je me mis à me ronger les ongles en attendant, les observant de loin. Je vis plusieurs fois Konwal hocher de la tête, ils avaient l’air sérieux tous les deux, puis à ma plus grande surprise, je vis ma mère la serrer dans ses bras. Etais-je dans une autre dimension ? Un monde parallèle ? Déjà Jake ce matin, puis maintenant ma mère. Je reculai d’un pas, sous la surprise du geste. Puis ils revinrent vers moi et j’interrogeais Konwal du regard, mais il venait tout juste de mettre son masque illisible, celui qui n’affichait aucune expression. Je détestais quand il faisait ça. Ma mère me prit dans ses bras moi aussi et m’embrassa sur le front.
- Bon voyage, vous deux, et ne faites pas de bêtises.
Elle regarda Konwal de ses yeux perçants et claqua la portière. Elle envoya un signe de main avant de s’éloigner.

Aussitôt, je me retournai et me planta devant lui.
- Qu’est-ce qu’elle t’a dit ?
Il se mit à sourire malicieusement.
- T’aimerais bien le savoir, hein !
Je n’en croyais pas mes oreilles. Voilà qu’il se mettait à avoir des secrets avec ma mère.
- Allez ! Crache le morceau !
- Non. C’est entre elle et moi, désolé.
Je pris un air outré et saisis immédiatement la poignée de ma valise pour rentrer dans l’aéroport d’un air fâché. Seulement dans ma hâte, la poignée glissa de ma main et ma valise tomba lourdement sur le sol. Mon effet dramatique était loupé et je levai les yeux vers Konwal alors que je la ramassai. Il éclata de rire et je ne pus malheureusement pas m’empêcher de le suivre.

- Bon OK, c’est loupé pour ma sortie théâtrale. Te moque pas !
Je lui filai une petite tape du revers de la main qui le fit légèrement tressaillir et il se pencha pour m’aider à remettre ma valise sur ses roulettes.
- Comment ne pas rire, avoue ! Mais y avait de l’idée…
Il rigolait encore et une fois la valise debout, il se tourna vers moi puis prit mon visage en coupe et m’embrassa furtivement… puis une nouvelle fois de manière un peu plus approfondie. La douleur s’accentua à mesure que je me perdais dans ce baiser et dans son souffle. Il coupa aussitôt le contact et je soupirai avec un petit sourire.
- Ton bonjour habituel, me dit-il.
Et il avait raison. Le petit bisou que je lui avais donné devant ma mère ne m’avait pas suffit.
Nous rentrâmes dans le grand hall de l’aéroport et je me demandais toujours ce qu’ils avaient bien pu se dire, ma mère et Konwal. Sûrement quelques recommandations, voire même des excuses, qui sait ? Peut-être que mon père avait parlé à ma mère pour lui dire à quel point elle avait traumatisé mon petit ami ? On ne savait jamais… Etant donné qu’aujourd’hui avait l’air d’être un jour spécial, cela restait envisageable.

D’autres élèves que nous reconnûmes tout de suite se joignirent à nous et madame Sisto arriva enfin. Elle était la première adulte à arriver, il y avait aussi deux autres professeurs, celui d’arts plastiques, monsieur Fields, et une autre dont j’ignorai le nom, elle enseignait en terminale uniquement.
Le voyage était très bien organisé, aucun élève n’arriva en retard et nous pûmes embarquer sans souci. J’appréhendais de prendre l’avion, à vrai dire. Je n’osai pas l’avouer, ni à Konwal, ni à Angela, de peur de paraître ridicule. Mais j’avais pris quelques cachets pour me détendre, en douce.

- Alors Konwal, ton pote Erwan m’attend de pied ferme à ce qu’il paraît ? demanda Angela. Je ne pus m’empêcher de rire.
- En fait, t’as deux options : soit tu l’aides à rendre jalouse Sophie, dont il est amoureux, soit tu es super balaise et tu réussis à lui faire oublier, et c’est de toi qu’il tombera amoureux, répondit-il en rigolant lui aussi. Puis il ajouta qu’elle avait toutes ses chances avec son physique.
- C’est ce que Chari m’a dit. Je sais pas encore… dit-elle en plaisantant. Ben n’était pas très chaud pour la deuxième option… ni la première, cela dit !

Elle s’esclaffa et nous rentrâmes dans l’appareil ? Je sentis le stress m’envahir de plus en plus, même avec le sujet léger et amusant de notre conversation, mais continuai de prétendre que j’étais bien.
L’avion était énorme, comme ceux que j’avais déjà pris pour aller à Dublin par deux fois. Avec deux allées partageant trois rangées bien fournies de sièges. Je savais que j’allais être entre Angela et Konwal et que le voyage se passerait bien, mais je ne pouvais stopper cette angoisse qui montait en moi. Je sentis les doigts chauds de Konwal s’entrelacer aux miens, ressentant immédiatement la petite douleur derrière mon oreille, puis il porta ma main à ses lèvres pour y déposer un baiser. Je le regardai alors et l’azur de ses yeux m’apaisa aussitôt. Il me sourit tendrement, ses fossettes se creusèrent et je ne résistai pas à y déposer un baiser un mon tour.

- Tu sais que tout va bien se passer, Chari, me murmura-t-il à l’oreille. Angela ne l’avait pas entendu. Et moi, je m’étonnais qu’il eût compris mon angoisse, comme s’il avait pu l’anticiper.
- Oui, je sais, pourquoi ça se passerait mal ? Tout va bien pour moi, merci de t’inquiéter, mentis-je.
Son sourire s’accentua et ses yeux brillèrent intensément. Je restai ébahie devant pareille beauté.
- Ce n’est pas ce qu’on m’a dit, répondit-il toujours aussi doucement. Je fronçai les sourcils et mis quelques secondes avant de comprendre. Ma mère avait vendue la mèche, la traitre ! Elle avait réussi à empoisonner mon voyage avant de partir, super…
- Ne lui en veux pas, elle a fait ça parce qu’elle t’aime et elle m’a demandé de veiller sur toi pendant le voyage.

Mon esprit se vida aussitôt. Ma mère avait ça pour mon bien ? Avoir mon petit ami pour prendre soin de moi, sous la bénédiction de ma mère… je voulais vivre à tout jamais dans cette dimension parallèle !

Nous nous installâmes dans un brouhaha infernal, malgré les ordres qui émanait de madame Sisto de nous taire. Il n’y avait rien à faire, tout le monde était surexcité et parlait fort. Les hôtesses et stewards nous regardaient avec un sourire poli mais avec des yeux qui voulaient tout dire.

Je m’assis enfin, Konwal se trouvait à ma droite et Angie à ma gauche, et je bouclais ma ceinture. Sans m’en rendre compte, je m’étais agrippée aux accoudoirs et la main de Konwal reprit sa place au creux de la mienne. Je savais que cela lui provoquait la douleur, mais je ne pouvais m’en passer, surtout en ce moment. Sa présence et son contact me rassurait. Et il l’avait compris. Je me penchais sur ma droite et posa ma tête sur son épaule. Je fermis les yeux pour me relaxer et sentis ses lèvres sur mon front. Cela fonctionnait, mes muscles se détendaient peu à peu. Mais la voix du commandant de bord annonçant le départ du vol me renvoya une vague de stress. Je serrai les doigts de mon petit ami un peu plus fort inconsciemment.

L’avion bougea et après quelques tours pour se mettre dans la bonne direction, je sentis une accélération qui me souleva le cœur. Je détestai ça, vraiment. Toutes ces choses à sensations fortes, ce n’était pas pour moi. Je m’agrippais à la main de Konwal que je devais presser comme un citron, le pauvre, et mon cœur palpita très fort dans ma poitrine. Je fermais les yeux mais je savais que mon visage ne pouvait indiquer une quelconque envie de dormir.

Je sentis une autre main saisir ma main gauche et je me tournais vers Angela qui me souriait gentiment elle aussi. Je n’arrivai pas à lui rendre la pareille, mais je lui étais reconnaissante de vouloir m’aider. Elle m’envoya un clin d’œil complice et regarda à nouveau devant elle. Mon regard se tourna alors sur ma droite et Konwal m’observait toujours.

- Tu dis si t’as envie de vomir, hein ! me dit-il pour plaisanter.
Je réussis à lui envoyer un petit sourire malgré l’inquiétude grandissante et il me sourit en retour. Son visage tendre et heureux m’apaisa à nouveau et de manière instantanée. J’avais le meilleur des petits amis.
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MessageSujet: Re: [Fiction] Green Warriors, les gardiens   [Fiction] Green Warriors, les gardiens - Page 3 Icon_minitimeMer 25 Fév - 17:17

Caro à cause de toi, je n'ai toujours pas ouvert mon bouquin de bio !! Laughing ! J'aime bien la manière dont tu écrits et dont tu mets du suspense...Ca s'arrête juste quand il faut, pas trop, pas assez...J'arrive tellement bien à imaginer chaque scène que j'ai l'impréssion de regarder une série. Merci pour la musique, je l'écouterais ce soir.
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MessageSujet: Re: [Fiction] Green Warriors, les gardiens   [Fiction] Green Warriors, les gardiens - Page 3 Icon_minitimeJeu 26 Fév - 1:54

BON!!

Pour le moment j'ai lu les 4 premiers chapitres d'un seule coup Neutral ) et j'aime vraiment bien Very Happy

J'adore l'héroine (qui me fait penser à toutes les filles normales de ce monde) et je trouve Konwall....charmant Very Happy

et cette marque intrigante Very Happy

Donc je vais imprimer le reste et le lire sur papier parce que j'ai plus rien à lire en bouquin Laughing

et j'espère que yaura une tite romance entre Konwall (mais il sort d'où ce nom?? Shocked ) et Charisma of course Very Happy
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MessageSujet: Re: [Fiction] Green Warriors, les gardiens   [Fiction] Green Warriors, les gardiens - Page 3 Icon_minitimeJeu 26 Fév - 3:16

Hé on se moque pas de son nom ! Laughing C'est un prénom d'origine bretonne. J'avais cherché sur le net un prénom qui commençait par un C ou un K (parce que je voulais pas d'autres lettres ! Va savoir pourquoi), et je suis tombée dessus. Je ne l'avais jamais vu, donc originalité oblige, je l'ai choisi lui ! Surtout qu'il est facilement prononçable pour les étrangers, c'était ce que je voulais.

Et par contre, trop drôle, j'avais fait une recherche sur asiaflash pour savoir la personnalité liée au prénom Konwal (qu'un seul "L" par contre à la fin, Mel !), et purée, c'était trop lui ! Trop le Konwal que je me suis inventé ! Shocked J'y croyais pas mes yeux.

Bon ben si t'aimes, c'est cool. J'espère réussir à te captiver encore un peu plus... Pour la romance, à ton avis ?!!! Tu me connais un peu, donc... Wink

Pour Charisma, oui, je la voulais "normale". Elle l'est presque. Physiquement, je l'imagine un peu comme l'actrice Lauren Ambrose, mais en moins rousse. Mais c'est elle qui m'a inspiré le perso en fait, enfin son personnage dans Six Feet Under, Claire Fisher.

Spoiler:
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MessageSujet: Re: [Fiction] Green Warriors, les gardiens   [Fiction] Green Warriors, les gardiens - Page 3 Icon_minitimeVen 6 Mar - 17:47

Amélie, voilà la suite !
J'ai mis du temps pour l'écrire car j'étais "bloquée". Je vais essayer d'écrire la suite très vite, je me sens plus motivée là.

_____________________________________________
Chapitre 22
Tout feu tout flamme



Le vol avait été difficile avec Charisma à côté de moi. Déjà parce que je savais qu’elle angoissait et je me sentais tellement impuissant face à cela… Et puis aussi parce qu’elle était à portée de main. Nous nous étions touchés de temps à autres, limitant notre douleur au supportable, mais je restais déçu et insatisfait. J’aurais aimé qu’elle puisse dormir contre mon épaule, qu’elle puisse me prendre la main pour trouver quelque chose de rassurant et ce, aussi longtemps qu’elle le souhaitait, sans craindre d’avoir mal. Mais non, nous étions bridés, tout comme notre désir. Et c’était cela que j’avais trouvé difficile.

L’avion atterrit à Roissy - Charles de Gaulle aux alentours d’une heure du matin, heure locale. La nuit était claire à Paris et nous étions tous excités. La descente de l’avion et la pêche aux bagages s’étaient faites dans un brouhaha constant, au grand dam de Madame Sisto et des autres accompagnateurs dont j’ignorais les noms. Nous n’avions pas envie de dormir puisque selon notre horloge interne, il n’était que sept heures du soir, et dans le car qui avait été mis à notre disposition, tout le monde parlait à voix haute, perpétuant alors un bruit de fond qui en donnait mal à la tête. Charisma s’était mise à côté d’Angela et je m’étais placé sur le siège à côté. Le couloir central me séparait d’elles.

J’étais content d’être à nouveau en France, je me sentais chez moi, même si je n’avais jamais habité Paris. Je connaissais cependant la ville pour y avoir passé quelques vacances. Mon père était parisien d’origine alors j’y avais de la famille : ma tante Clara et mes cousins Guillaume et Alexandra. Malheureusement, notre emploi du temps ne me permettait pas de les revoir, nous ne restions dans la capitale française que quatre jours, et il se trouvait que ce week-end-là, Clara emmenait ses enfants voir leur père qui était installé à Londres pour raisons professionnelles. Je les manquais donc, mais comme je savais qu’il était prévu qu’ils nous rendent visite à New York pendant l’été, je n’étais pas plus déçu que cela. Je préférais profiter de la ville avec Charisma, Angela et mes autres camarades. Ce dont j’avais surtout très hâte, c’était d’arriver en Bretagne et de revoir mes meilleurs amis. Car un mois sans eux avait été trop difficile, tel un drogué, il me fallait ma dose. Ma petite dose d’Erwan, de Sophie, d’Adrien et même d’Anna. L’idée me fit sourire alors que le paysage parisien défilait sous mes yeux. Je n’y prêtai pas attention, alors que tous les autres avaient le nez collé contre les vitres du car. Je ne pus m’empêcher de me réjouir en voyant cela.

- Regarde, Konwal ! La Tour Eiffel !
La voix de Charisma me fit tourner la tête vers elle mais elle n’attendit pas que je lui réponde quoi que ce soit et se recolla contre la vitre. Elle était complètement surexcitée, je n’avais jamais vu ça. Je regardai alors par la fenêtre et vis le pic illuminé s’élever entre les bâtiments parisiens. La tour était bleue en ce moment, c’était marrant.
J’étais le seul du bus à rester adossé à mon siège et au lieu d’observer les paysages extérieurs, j’observais les visages de mes camarades. Je pouvais y lire la joie, la contemplation et la curiosité. J’adorais faire ça. C’était comme au cinéma, parfois je m’arrêtais de regarder l’écran et je me mettais à observer la salle. J’adorais voir les réactions des gens, voir leurs sourires lors de scènes drôles, leurs larmes lorsque c’était triste, ou même les amoureux échanger quelques gestes tendres. C’était ce spectacle là que je préférais, en fin de compte.

Le bus arriva à l’auberge de jeunesse où nous étions censés rester pendant notre séjour parisien. Elle se situait dans le quinzième arrondissement de la ville, dans le quartier de la Tour Montparnasse, je le reconnaissais. Madame Sisto insista sur le fait qu’il nous fallait être silencieux pour ne pas déranger les autres occupants de l’auberge qui, à cette heure-là, dormaient certainement, et nous sortîmes alors du car en baissant la voix. Je n’avais rien dit depuis que nous étions montés dans le bus, j’avais laissé Charisma et Angela apprécier le petit voyage, mais une fois à terre, je ne pouvais me retenir plus longtemps, je me mis derrière elle et la pris dans mes bras pour l’embrasser près de l’oreille.

- Je suis sûr que tu ne vas pas réussir à dormir ! lui dis-je à voix basse presqu’en murmurant.
Elle se retourna vers moi avec un sourire prononcé et même s’il faisait sombre à cause de la nuit, je vis un éclat particulier au fond de ses yeux. Je le voyais, elle était heureuse, et mon cœur s’emballa, accompagné d’un sourire que je ne pus réfréner en réponse au sien malgré la douleur qui se faisait ressentir derrière mon oreille.
- J’en suis sûre aussi. T’as sommeil toi ?
- Non, mais je ne suis pas aussi excité que toi. J’ai plus de chance d’arriver à piquer un petit somme.
- J’aimerais bien qu’on puisse se balader dans Paris, là, maintenant, tout de suite. Paris by night en amoureux, c’est tellement romantique !
Je me mis à rire et l’embrassai à nouveau, sur la joue cette fois, avant de relâcher mon étreinte. La douleur s’évanouit aussitôt.
- On peut toujours essayer de filer en douce, mais je doute que Madame Sisto apprécie. Je la vois bien guetter le moindre faux pas.
- C’est vrai. Tu crois qu’on pourra être dans la même chambre au moins ?
- Mais bien sûr… dis-je ironiquement. Si tu crois qu’elles sont mixtes, tu te fourres le doigt dans l’œil ! Je suis certain qu’ils ont choisi une auberge où on ne peut pas se mélanger. Ca ferait mauvais genre auprès des parents.
- Pfff… c’est nul. J’ai pas envie qu’on soit séparé.
Charisma se rapprocha de moi et mit son bras autour de mon cou, puis elle colla ses lèvres aux miennes, tout en douceur. Je fermai les yeux et appréciai ce contact. Je commençai à approfondir un peu ce baiser, notre premier en terre gauloise, mais la voix de madame Sisto vint tout interrompre.
- On arrête ça tout de suite ! Et cette nuit, je vous préviens, je ne veux personne qui traine dans les couloirs ! Si j’en chope un, ça va très, très mal aller pour lui ! Compris ?
Charisma et moi nous regardions d’un air amusé et nous séparions pour de bon. Nous nous dirigeâmes vers les soutes pour récupérer nos sacs et nous découvrîmes les dortoirs qui nous attendaient. C’était l’heure de la séparation avant les retrouvailles du lendemain. J’avais déjà hâte d’y être.

Mon dortoir était immense, il y avait vingt couchages de prévus et bien sûr, il n’était réservé qu’aux garçons. Je pris la couchette du bas d’un des lits superposés et installai mes affaires pour dormir. Soudain, je ressentis la douleur revenir et une voix familière résonna dans ma tête.

- C’est comment votre dortoir ?
Je me mis à sourire, je ne pouvais m’en empêcher. C’était la partie de notre « connexion » que j’appréciais le plus, la seule, à vrai dire. Tim, un des garçons de ma classe, me regarda bizarrement et je compris que c’était moi qui devais avoir l’air bizarre à afficher un sourire complètement niais. Je l’ôtais de mon visage et fouilla dans mon sac pour trouver mon pyjama.
- Grand… et vide, t’es pas là.
Je soupirai. J’avais beau avoir passé plus de dix heures à ses côtés, je n’étais pas rassasié.
- Ici t’es en train de louper le strip-tease d’Angela ! Quelle folle, je te jure !
Je rigolai le plus discrètement possible pour ne pas être pris pour un fou. Je me dépêchai de m’habiller pour pouvoir me mettre au fond de mon lit et me cacher sous les couvertures pour avoir une petite conversation avec ma petite-amie sans regards indiscrets.
- Prends des photos, tu peux commencer ton carnet de voyage !
- Ouais c’est ça, avoue que c’est parce que t’as envie de voir ça, plutôt ! Sale petit pervers !
Je me mordais les lèvres pour ne pas rire à voix haute. J’enfilai mon bas de pyjama et entendis d’autres garçons proposer de faire un jeu de cartes. Je refusais l’invitation et allai à la salle de bain pour me laver les dents.
- Mince, je suis démasqué ! Je préfèrerais que ça soit toi, soit dit en passant. Vous faites de drôles de trucs dans votre dortoir quand même… Attends un peu que je dise ça aux copains, on va tous débarquer chez vous en moins de deux !
- On vous attend de pied ferme !
Arrivé dans la salle de bain, je me regardai dans le miroir au-dessus du lavabo et je me vis sourire. A côté de moi, encore Tim. Le faisait-il exprès ? Je m’arrêtai de sourire immédiatement, mais mon regard restait vif et rieur.
- Arrête de me faire rire, j’ai l’air d’un idiot, les autres ne comprennent pas…
- Si tu crois que c’est facile pour moi de ne pas rire... Au fait, ma mère te passe le bonjour, je lui ai envoyé un sms pour dire qu’on était bien arrivés. Voilà que vous êtes copains comme cochons, vous deux, maintenant. Hallucinant !
Je faillis cracher le dentifrice sur le miroir et me penchai au dernier moment pour le faire atterrir dans le lavabo. Tim me regarda encore une fois et il grimaça avant de s’éloigner, pour de bon, je l’espérais.
- N’exagère pas, Chari. Elle m’a juste confié quelques trucs. Mais bon… je suis content qu’elle se soit excusée parce que j’étais…
- Elle s’est excusée ? Sérieux ?
- … traumatisé. Enfin un peu. Je ne pus m’empêcher de sourire lorsqu’elle me coupa la parole. Elle était toujours comme ça, une vraie pipelette. Une fille, quoi. Oui, elle s’est excusée pour son comportement avant le bal.
Elle m’avait même dit qu’elle pensait que j’étais quelqu’un de bien, et que je rendais Charisma heureuse, qu’elle l’avait remarqué. J’étais plutôt content d’entendre ça, et de sa bouche, qui plus est.
- Je me demande si mon père y est pour quelque chose ou si elle s’en est rendu compte toute seule.
- Elle a l’air de t’aimer, malgré ce que tu penses. A mon avis, ton père n’a pas joué dans la balance.
- Ouais ben tu ne l’as connais pas.
- C’est vrai.

Je partis m’installer au fond de mon lit alors que les autres garçons étaient quasiment tous encore habillés. J’étais le seul à être couché, à vrai dire, mais ce n’était pas grave. J’avais encore envie de parler avec Charisma. Eux n’avaient pas ce moyen de communication, alors il ne leur restait que le jeu de cartes. Je me sentais chanceux, pour le coup.

Notre conversation dura encore presqu’une vingtaine de minutes, puis nous fûmes forcés de tout arrêter car la douleur s’était trop accentuée. Je ressentais encore cette chaleur intense dans ma tête et j’en avais le tournis dans mon lit.
Nous nous souhaitions bonne nuit et j’essayai de dormir. Il était presque trois heures du matin et mes camarades de chambre étaient encore en pleine partie. Ne trouvant pas le sommeil, je me joignis à eux.
Nous passâmes une nuit blanche à nous amuser et à discuter, puis un de nos accompagnateurs nous avait « réveillés » à huit heures trente. La journée s’annonçait bien remplie, nous allions jouer aux touristes jusqu’à ce soir.
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MessageSujet: Re: [Fiction] Green Warriors, les gardiens   [Fiction] Green Warriors, les gardiens - Page 3 Icon_minitimeVen 6 Mar - 17:47

(suite chapitre 22)

Je retrouvai Charisma et Angela dans la salle où le petit-déjeuner était servi. Je donnai à ma petite-amie le bonjour qu’elle méritait et je sentis mon cœur s’alléger. C’était bon d’être avec elle.
Après un petit-déjeuner typiquement français (tout le monde s’était régalé avec les baguettes de pain), nous montâmes à nouveau dans le bus. Angela m’avait gentiment cédé sa place, prétextant qu’elle avait droit à Charisma pendant toute la nuit, elle. Je l’en remerciai d’un sourire sincère et m’installai aux côtés de sa meilleure amie.

Le bus nous déposa le long des Champs Elysées et tout le monde sortit, plus excité que jamais. L’effet que la longue avenue donnait impressionna tous mes camarades, Chari comprise. Il faisait un peu frisquet ce matin sur la capitale, nous étions à la fin du mois de mars, et je m’attendais à une température un peu plus élevée. Mais aujourd’hui, on ne pouvait jamais savoir avec le temps et le dérèglement de la planète.
Je zippai ma veste en cuir noire jusqu’en haut et mis mon bonnet.

- Je t’ai déjà dit que j’adorais quand tu mettais ton bonnet ? me demanda Charisma. Ca te rend trop… sexy !
Je la regardai avec un sourire amusé alors qu’elle s’empourprait légèrement. Non, elle ne me l’avait jamais dit, et je ne voyais pas pourquoi elle adorait ça. J’avais plus l’impression d’être ridicule qu’autre chose.
- Si j’avais su, je l’aurais mis tous les jours.
Elle me prit la main et nous emboîtâmes le pas avec les autres. Tant que la douleur restait supportable, nous ne nous gênions pas pour nous toucher. Sentir ses doigts entremêlés aux miens ainsi que sa peau fraîche que je réchauffais doucement, j’adorais ça. J’avais l’impression de tenir une fleur délicate dans ma main, sa peau était aussi douce que des pétales.

Pendant cette première journée, nous n’avions pas chômé. Après être montés à l’Arc de Triomphe (je n’avais plus de jambes après ça !), nous avions gambadé jusqu’au jardin des Tuileries et poussé jusqu’au Louvre que nous avions visité dans l’après-midi. Le soir, direction le restaurant pour découvrir la « French cuisine », comme ils disaient. Les cuisses de grenouille, les escargots et les fromages puants, peu pour eux, cela dit. Ces plats n’avaient même pas fait débat, mais l’unanimité : ils n’en prendraient pas. A quoi bon aller au restaurant, alors ?

Le restaurant qui nous avait été réservé se trouvait près de la Sorbonne. Je crus comprendre que le gérant était un ami de madame Sisto, en tout cas, il était ravi de la voir. L’endroit était cosy, avec une cheminée où un feu brûlait dans l’âtre. Nous avions quasiment tout le restaurant à nous, seules trois tables restaient libres pour d’éventuels clients. Charisma, Angela et moi nous assîmes autour d’une des tables rondes installées juste devant la cheminée et trois autres élèves, Peter, Brian et Suzie, se joignirent à nous. Une table équilibrée : trois filles et trois garçons. Parfait.
Je fus le seul à commander des escargots et cela me faisait rire. Je dégoûtais mes cinq voisins de table, même Charisma, et moi je n’avais qu’une hâte, les manger devant eux pour voir leurs têtes. Ma petite amie commanda tout de même des cuisses de grenouille, j’avais réussi à la convaincre, non sans peine, en lui disant que cela ressemblait à du poulet. J’avais tenté aussi sur Angela, mais elle décréta qu’elle était devenue végétarienne à partir de ce soir, ce qui fit rire toute la tablée.
Nous fûmes servis assez rapidement, ce qui m’étonna puisque nous étions presque quarante dans notre groupe, et j’engloutis mon foie gras avec appétit et délectation. J’adorais ça, et je savais maintenant que Charisma également. Elle avait opté pour une salade mais après avoir goûté à un morceau de mon toast, elle engloutit presque la moitié de mon entrée que je lui offris bien volontiers. Je voulais qu’elle profite au maximum de son séjour français, car je savais que ce que nous étions en train de vivre était la réalisation du rêve qu’elle avait nourri depuis sa plus tendre enfance. Le moment des escargots était arrivé et tous les visages autour de ma table s’étaient transformés en grimaces exprimant leur dégoût. Moi, je me régalais ! Pour être honnête, j’avais un peu appréhendé la soirée restaurant car je pensais que nous finirions dans un restaurant attrape-touristes, mais la qualité de la nourriture était vraiment bonne. Je tendis un escargot à Charisma.

- Tu ne veux pas y goûter ?
Elle releva la tête de son assiette de cuisses de grenouille qui déjà la répugnait et grimaça davantage en niant de la tête.
J’éclaterai de rire et enfourna l’escargot dans ma bouche.
- Tu as tort ! C’est trop bon.
Elle prit ses couverts et commença à enlever la chair d’une paire de cuisses. A cette allure, on y était encore dans deux heures, pensais-je.
- Prends tes doigts, ça ira plus vite ! l’invitai-je. Je n’étais pas du genre patient.
- Attends, je goûte d’abord.
J’attendis le verdict en la regardant mâcher du bout des dents, sans grande conviction. Puis son visage se détendit.
- Non en fait, c’est bon !
Elle me regarda et son visage rayonnait à nouveau, souriant. Je fis de même et lui représentai un escargot au bout de ma fourchette. Elle grimaça encore une fois.
- Faut pas pousser non plus, me répondit-elle, et je ris.

Le dîner continua et je ressentis la fatigue prendre le dessus. Je n’avais pas dormi depuis plus de vingt-quatre heures et les visites de la journée avaient eu raison de moi. J’étais le premier à terminer mon dessert et je ne pris pas part à la discussion autour de ma table, restant silencieux et luttant contre le sommeil qui se faisait de plus en plus pesant. Mes yeux fixaient le feu qui brûlait toujours dans la cheminée sur ma gauche et les voix de mes camarades me semblaient maintenant lointaines. J’avais envie d’être dans mon lit et je me laissai aller au rythme des flammes qui léchaient la pierre de l’âtre. J’avais toujours été fasciné par le feu car je le trouvais beau et imprévisible. Dangereux aussi. Les couleurs qui en ressortaient étaient toujours hypnotisantes et je pouvais rester longtemps à le contempler, écoutant le crépitement discret du bois qui brûlait. Je remarquai un morceau de bûche qui, même s’il était entouré de flammes de part et d’autre, restait intact. Cela gâchait la beauté de ce feu car il y avait comme un tour à l’intérieur. J’observai les flammes à côté ainsi que les braises, me demandant à quel moment la bûche allait finir par s’enflammer. Je voulais tellement qu’elle s’enflamme que je ne la quittai pas des yeux.

Puis c’est là que je sentis la douleur derrière mon oreille, une seconde avant que la bûche ne prenne feu pour de bon, et de manière vraiment… spectaculaire. Une énorme flamme jaillit du bois et monta bien au-dessus des autres. Je ne me préoccupai plus du feu, pensant alors qu’il s’agissait d’une réaction purement chimique et physique, et je regardai Charisma pour voir si elle aussi avait senti cette douleur. Elle était en train de rire avec Angela et j’attendis, me doutant alors qu’elle n’avait rien senti. Elle se tourna vers moi, enfin, et lut sur mon visage qu’il s’était passé quelque chose.

- Qu’est-ce qu’il y a ? me demanda-t-elle en fronçant les sourcils d’un air inquiet et à voix basse.
Je mentis en lui répondant qu’il n’y avait rien, pour ne pas alerter les autres qui me regardaient tous, puis je lui parlai en pensant.
- Tu l’as sentie ? La douleur ? A l’instant ?
Elle me regarda, étonnée.
- Non, quand ça ?
- Là, juste avant que tu ne me demandes ce qu’il y avait.
- Non, je n’ai rien senti. Tu es sûr que ça va ?
Je mis quelques secondes avant de lui répondre et finis par lui faire un signe de la tête pour lui montrer que tout allait bien. Etrange…

Mes yeux se refixèrent alors sur le feu et je restai pensif. Qu’est-ce qu’il se passait encore avec moi ? Voilà que maintenant je me mettais à ressentir cette douleur sans raison. Jusqu’où irait cette malédiction ?

Le feu s’était intensifié grâce à cette nouvelle flamme puissante et le spectacle me captiva d’autant plus. Le bois crépitait avec plus de force aussi et je ressentis la chaleur arriver jusqu’à notre table, nous englobant tous. Pendant quelques minutes, elle était agréable, mais je finis par mourir de chaud et j’enlevai mon pull, me retrouvant en polo.

- Je crois que je vais faire pareil, il fait chaud d’un coup ! s’exclama Peter après m’avoir vu me déshabiller.
- On aurait dû choisir une autre table, celle-ci est trop près de la cheminée, répondis-je sans aucun enthousiasme. J’étais toujours aussi fatigué et la chaleur environnante me donnait encore plus envie de dormir.
Charisma me regarda à nouveau, finissant sa crème brûlée, et elle m’envoya un sourire très tendre. J’avais envie d’aller me blottir contre elle et de m’endormir ainsi. Mais je savais que cela nous était impossible.
Ses yeux se tournèrent vers le feu pour constater qu’il avait grandi depuis quelques minutes et je les observai longuement. La douleur revint et je vis soudain la drôle de petite flamme dessinée dans son iris s’illuminer, je ne l’avais jamais vue aussi claire et incandescente. Cela lui donnait un regard atypique encore plus prononcé et encore plus envoûtant, j’en étais moi-même impressionné, moi qui pourtant m’étais habitué à ses yeux étranges.
Charisma ne me donna aucun signe de douleur, elle, et je fronçai les sourcils à nouveau. Quelque chose n’allait pas chez moi, je le sentais. J’étais en train… d’évoluer, en quelque sorte. Mais pourquoi pas elle ?

La chaleur m’envahit tout d’un coup et j’avais envie de sortir, de partir loin de ce feu qui devenait trop chaud sur ma gauche. Je le regardai une dernière fois avant de me lever et d’un seul coup, toutes les flammes, sans exception, s’éteignirent, comme si on avait soufflé dessus, ne laissant plus que les braises incandescentes éclairer l’âtre. Je grimaçai immédiatement en ressentant une vive douleur derrière mon oreille et j’y portai même ma main. Charisma me regarda aussitôt, inquiète, et remarqua alors que le feu s’était éteint, lui qui brûlait pourtant avec intensité quelques secondes plus tôt. Je lus la surprise sur son visage, ainsi que l’hésitation, comme si elle avait envie de me dire quelque chose, mais qu’elle ne le faisait pas, qu’elle se retenait.
Elle se rapprocha de moi et me murmura à l’oreille.

- Il faudra qu’on parle quand on sera plus tranquille.
- Tu peux me parler maintenant, lui dis-je par la pensée, ce qui accentua ma douleur et je serrai les mâchoires pour la supporter.
- Non, tu n’es pas en état, je le vois bien, murmura-t-elle encore une fois.
C’était trop gentil à elle de mettre sa curiosité de côté et d’attendre le trajet du bus pour retourner à l’auberge. Je levai les yeux vers Angela qui nous dévisageait, elle aussi avec un air inquiet. Et je constatai que tout le monde avait remarqué que le feu s’était éteint d’un seul coup, mais que personne ne faisait attention à moi et à ma douleur. Le gérant s’approcha de la cheminée, ne comprenant pas comment cela avait été possible. Courant d’air soudain ? Il se pencha, remua les braises et s’affaira pour le rallumer. Mais il n’y parvenait pas. Je le regardai faire, tenant toujours ma main derrière l’oreille et sentant la chaleur de ma marque sous mes doigts, et j’eus presque pitié de lui. Tout le monde le regardait à présent et je sentis ma marque devenir plus chaude et la douleur s’accentuer. Le feu reprit comme par enchantement, les flammes montèrent jusqu’à une hauteur régulière et le gérant faillit se cogner dans le manteau de la cheminée en reculant de surprise. J’entendis certains rires moqueurs au loin et mon cœur s’accéléra. La douleur ne s’était pas envolée et j’essayai de savoir si c’était moi qui avais provoqué ça. Mes yeux ne quittaient plus le feu et je me concentrai. J’avais comme l’impression que j’étais connecté à ce feu, et la douleur que je ressentais le prouvait : elle aussi était en phase avec le feu qui augmentait ou diminuait.

Je refixai mon attention sur le premier bout de bois qui n’avait pas voulu s’allumer quelques minutes plus tôt. Il brûlait comme les autres désormais, mais je me concentrai pour tenter… de l’éteindre. Je trouvais cette idée idiote mais après tout, aujourd’hui, j’étais le premier à croire que tout était possible, me concernant. La douleur commençait à diminuer, j’en fus heureux, et je ramenai ma main sous la table, les yeux toujours rivés sur le feu. Etrangement, je me sentais bien maintenant, comme si j’avais puisé une force insoupçonnable quelque part en moi. J’avais presque envie d’en sourire. Et alors que mes yeux se rétrécissaient en de fines interstices, la bûche s’éteignit doucement.
Mon visage se détendit et j’esquissai un sourire. Etait-ce vraiment moi qui faisais cela ? J’avais du mal à le croire et je recommençai alors, souhaitant opérer l’effet inverse, pour confirmer mes doutes et mes espoirs. Je ne sentais plus la douleur, je crois qu’elle était partie, et je me reconcentrai. La bûche s’enflamma à nouveau et je me mis à sourire de victoire.
Je regardai aussitôt Charisma qui tourna la tête vers moi. Elle fut surprise du changement d’expression qui s’était opéré sur mon visage, et elle fronça les sourcils pour me montrer son incompréhension. Mais un sourire s’étira doucement sur ses lèvres, elle devait comprendre qu’il s’était passé quelque chose de positif. Je ne résistai pas et malgré la douleur que cela impliquait, je le lui dis.

- Grande nouvelle, je crois que j’ai un pouvoir.
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MessageSujet: Re: [Fiction] Green Warriors, les gardiens   [Fiction] Green Warriors, les gardiens - Page 3 Icon_minitimeDim 8 Mar - 15:17

J'avais pas vu que tu avais mis la suite ! Wow ça s'intensifie cette histoire, maintenant il a un "super-pouvoir"...hâte de connaître la suite.
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MessageSujet: Re: [Fiction] Green Warriors, les gardiens   [Fiction] Green Warriors, les gardiens - Page 3 Icon_minitimeDim 8 Mar - 17:34

Tu ne t'en doutais pas avant pour ce pouvoir ? Vu que j'avais parlé des 3 guerriers et de leurs pouvoirs. Et puis le fait que Konwal ressent tjs que ça brûle dans sa tête, et qu'il a les mains chaudes, tout le temps... Non ??
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MessageSujet: Re: [Fiction] Green Warriors, les gardiens   [Fiction] Green Warriors, les gardiens - Page 3 Icon_minitimeDim 8 Mar - 18:15

Ahhhhhhhhh, faut j'rattrappe tout ça moi ! !
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MessageSujet: Re: [Fiction] Green Warriors, les gardiens   [Fiction] Green Warriors, les gardiens - Page 3 Icon_minitimeDim 8 Mar - 19:47

Cookiepunkie a écrit:
Tu ne t'en doutais pas avant pour ce pouvoir ? Vu que j'avais parlé des 3 guerriers et de leurs pouvoirs. Et puis le fait que Konwal ressent tjs que ça brûle dans sa tête, et qu'il a les mains chaudes, tout le temps... Non ??
Ouais si peut-être mais aujourd'hui je suis assez claquée donc j'ai du mal à connecter le peu de neurones que j'ai lol !!! De toute façon je me doutais bien qu'il allait se passer qqch à un moment ou a un autre.
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MessageSujet: Re: [Fiction] Green Warriors, les gardiens   [Fiction] Green Warriors, les gardiens - Page 3 Icon_minitimeLun 9 Mar - 3:36

Ben t'es pas au bout de tes surprises alors ! lol

Boulette a écrit:
Ahhhhhhhhh, faut j'rattrappe tout ça moi ! !
T'as commencé à la lire ?
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MessageSujet: Re: [Fiction] Green Warriors, les gardiens   [Fiction] Green Warriors, les gardiens - Page 3 Icon_minitimeLun 9 Mar - 12:08

Ben nan justement ... Je voulais la lire et je vois les chapitres qui s'accumulent !

Tsss ... Je suis nulle, faut je m'y mette ...
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MessageSujet: Re: [Fiction] Green Warriors, les gardiens   [Fiction] Green Warriors, les gardiens - Page 3 Icon_minitimeLun 9 Mar - 15:25

T'inquiettes Bérangère une fois que tu as commencé tu ne peux plus t'arrêter....
Hâte de connaitre la suite.
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MessageSujet: Re: [Fiction] Green Warriors, les gardiens   [Fiction] Green Warriors, les gardiens - Page 3 Icon_minitimeMar 10 Mar - 2:33

Boulette a écrit:
Ben nan justement ... Je voulais la lire et je vois les chapitres qui s'accumulent !

Tsss ... Je suis nulle, faut je m'y mette ...
Oh ben ils ne vont pas s'envoler, alors prends ton temps !
Fais moi part de tes impressions au fur et à mesure, s'il te plait. Ca m'aidera pour la suite !

Amélie >> lol C'est si addictif que ça ? Shocked Hésitation
Pour la suite, j'essaie de l'écrire dans quelques minutes. Wink
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MessageSujet: Re: [Fiction] Green Warriors, les gardiens   [Fiction] Green Warriors, les gardiens - Page 3 Icon_minitimeMar 10 Mar - 11:34

Mdr ouais ouais, je dois à peine passé pour une cinglée là lol !! Si je te jure, c'est tellement passionnant !
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MessageSujet: Re: [Fiction] Green Warriors, les gardiens   [Fiction] Green Warriors, les gardiens - Page 3 Icon_minitimeSam 14 Mar - 1:44

Bon alors pour l'accros que tu es, voici le dernier chapitre, fraîchement écrit ! Enjoy Wink

__________________________________________________
Chapitre 23
Paris, je t’aime



Konwal m’avait expliqué ce qu’il s’était passé au restaurant, dans tous les détails. Comment avais-je été aussi aveugle pour ne pas remarquer tout cela ? J’avais passé une excellente soirée, mais je ne pouvais m’empêcher de m’en vouloir d’avoir manqué ce nouvel élément dans ce qui faisait que Konwal et moi n’étions pas comme les autres. L’histoire avait pris quasiment toute la durée du trajet du bus pour être contée, et je l’avais écoutée attentivement, ma tête reposant sur l’épaule de mon amoureux. J’avais passé mon bras sous le sien et nous avions entrelacés nos doigts. Mes yeux contemplaient à présent nos mains, et je réfléchissais. Je repensais à cette légende que nous avions lue tous les deux, Konwal avait même acheté le livre d’où elle était issue. Je n’arrivais pas à croire que cela était réellement possible. Ma tête commençait à me tourner légèrement à cause de la douleur et je la relevai un peu vers lui, dégainant un sourire malgré tout.

« Tu crois que la légende dit vrai ? »
Konwal baissa la tête vers moi et il déposa un baiser sur mon front avant de s’y appuyer tout en douceur. Je sentis sa barbe contre ma peau et j’adorais cette sensation, tellement que j’en fermai les yeux. Dire qu’il allait falloir que je me passe de lui encore cette nuit. C’était difficile de le savoir si près et pourtant si loin. Je voulais simplement être tout le temps avec lui, cela me paraissait vital.
« Je me posais justement la question. Je ne peux pas mettre tout ça sur le compte du hasard. Déjà nos marques, et puis maintenant… ça. L’un des guerriers cités dans le livre est censé maîtriser le feu. Et apparemment, c’est ce que j’arrive à faire. »
Sa voix était grave et sérieuse. J’y remarquai aussi un soupçon d’espoir, à croire qu’il avait réellement envie que tout cela soit vrai. Personnellement, ça me faisait peur. Je n’avais aucune envie qu’il soit un guerrier, ou même que j’en sois un. J’étais plutôt du genre pacifiste, moi.
« Ca racontait quoi déjà cette légende ? »
Je ne me souvenais pas de cette histoire dans les détails, ne l’ayant pas relue depuis cette après-midi-là, à la librairie de mon oncle. Tout ce dont je me souvenais était qu’il y avait trois guerriers, chacun marqué d’un symbole spécial et doté de pouvoirs en rapport avec les éléments : le feu, l’eau et la terre. Si Konwal était le feu, alors qu’étais-je ? Je n’avais jamais remarqué le moindre changement concernant ces deux derniers éléments en ma présence.
« J’ai le livre ici, il est dans mon sac à l’auberge, je l’avais pris pour le montrer à Erwan. » me dit-il, alors que je fronçais les sourcils. Il l’avait pris ici ? Mais la première question qui sortit de ma bouche fut celle-ci : « Erwan est au courant ? ». J’étais surprise alors que je n’aurais pas dû l’être. Bien sûr que son meilleur ami était au courant, cela semblait logique.
« Oui, je lui ai tout dit. » me répondit Konwal. Je relevai les yeux vers lui et il esquissa un sourire d’un air amusé.
« D’ailleurs ça l’a beaucoup fait rire qu’on ne puisse pas se toucher. »
J’arquais un sourcil interrogateur. Cela l’amusait ? Eh bien j’aimerais bien le voir à ma place !
« Je ne suis pas sûre de l’aimer, finalement, ton Erwan. » dis-je sur un ton bougon, ce qui fit rire mon petit ami.
« Je parierai sur le contraire, pourtant. Tout le monde aime Erwan. »
Il était si sûr de lui que rien que pour lui prouver le contraire, je me promettais de me forcer à ne pas l’aimer. Tout était une question de volonté, n’est-ce pas ?

Nous arrivâmes à l’auberge de jeunesse dans un silence significatif : tout le monde était fatigué et n’avait qu’une hâte – se coucher. Et je faisais bien évidemment partie du lot, je n’avais pas beaucoup dormi la nuit dernière, seulement quelques heures. Devant les dortoirs, j’attendis que Konwal me donne le livre que je ne lirai certainement pas ce soir, sauf si je souffrais d’insomnie, ce dont je doutais vu l’était de fatigue dans lequel j’étais. Lorsqu’il revint vers moi, je vis à la lumière ambiante à quel point lui aussi avait l’air fatigué, mais cela ne l’empêcha pas de me sourire encore une fois, dévoilant ses petites fossettes qui me faisaient tant d’effet. Je me retins un moment de lui sauter dessus une dernière fois puis je regardai sur ma droite, puis sur ma gauche. Pas de madame Sisto à l’horizon, alors je poussai Konwal délicatement contre le mur et m’emparai de ses lèvres. J’avais besoin de ses baisers tout comme j’avais besoin d’oxygène. Je crois qu’il fut surpris par ma fougue mais cela ne l’empêcha pas d’y répondre. Je sentis ses bras m’emprisonner la taille, le livre calant mon dos et… sa main chaude touchant délicatement ma peau sous mon T-shirt. La douleur se raviva davantage mais nous ne cessâmes pas notre baiser. Seule une remarque d’un de nos camarades nous fit arrêter.
« C’est dégoûtant, prenez une chambre ! »
Je me retournai pour voir qui c’était et constatai que c’était Steve. Il s’esclaffait tout seul en s’éloignant de nous et en rentrant dans le dortoir des garçons, et je me mis à sourire. Si seulement nous pouvions en prendre une… J’adorerais ça, passer la nuit à ses côtés, rien que de le sentir près de moi. Même si… nous ne pouvions rien faire d’autre. L’idée que nous allions plus loin m’avait traversé l’esprit, mais même si cette malédiction n’avait pas été là, je n’étais pas certaine d’être prête à franchir ce pas là.
Konwal prit alors la parole et je me tournai vers lui pour le contempler. Nos visages étaient encore à une infime distance l’un de l’autre, et je sentais son souffle sur moi. Je ne pus m’empêcher de sourire à nouveau, il me rendait heureuse, je n’y pouvais rien.
« Oui, donc… » il paraissait presque gêné après la remarque de Steve, c’était trop mignon. « … je venais juste te donner ça. »
Il relâcha son étreinte, ce qui me rendait triste mais je m’exécutai moi aussi, et me tendit le livre que je saisis aussitôt.
« Merci. Je ne pense pas le lire ce soir, cela dit, » répondis-je sur un ton qui marquait bien mon manque d’enthousiasme. J’avais plutôt envie de dormir.
« Lis-le quand tu veux. » m’assura-t-il avec un sourire. Je m’empressai de déposer un baiser sur sa fossette gauche.
« D’accord. Bonne nuit et repose-toi bien, t’as une tête de déterré ! » dis-je en plaisantant qu’à moitié.
« T’as pas vu la tienne ! » me répondit-il en rigolant. « Bonne nuit Chari. »
Il m’embrassa une dernière fois sur les lèvres et nous éloignions l’un de l’autre à reculons. Je le vis disparaître dans son dortoir et je fis de même. Angela m’attendait, elle était déjà en pyjama et je vis que d’autres filles étaient déjà au fond de leurs lits. Le silence régnait dans la pièce et je m’approchai de mon lit à pas de velours pour ne pas les déranger. Je me changeai rapidement, et Angie m’accompagna pour aller nous brosser les dents, ce qui nous donnait un moment pour bavarder.

« Alors, il avait quoi Konwal ce soir ? » me demanda-t-elle. Elle n’avait rien suivi de l’histoire puisqu’elle s’était assise à trois rangs de nous dans le bus. Je mis du dentifrice sur ma brosse à dents et la regardai avant de la porter à la bouche.
« Tu sais, la légende qu’on avait lue, eh bien… je crois que c’est nous. »
Je me brossais les quenottes avec ferveur et mes yeux ne quittèrent pas le reflet d’Angela dans l’immense miroir en face de nous.
« Sans déconner ! Le truc des guerriers, là ? »
J’acquiesçai en silence et elle reprit avant de se mettre elle aussi à se brosser les dents. « Faut que je la lise, c’était ça le bouquin que tu tenais dans les mains ? »
Perspicace. J’hochai la tête pour lui répondre et finis par cracher dans le lavabo pour pouvoir parler.
« Je te le montrerai. C’est vraiment trop bizarre cette histoire et… ça m’inquiète. J’ai pas envie d’être une guerrière, moi. Tu me vois aller me battre contre des créatures qui n’existent pas ? »
Je me rinçai la bouche et me redressai pour voir la réaction de ma meilleure amie. Elle crachait à son tour et me répondit.
« Peut-être qu’elles existent… dans un autre monde ? Mais je t’avouerai que ça m’embêterait que tu aies à te battre, même si je ne doute pas de tes capacités, ça serait trop l’angoisse pour moi. Non mais… c’est pas sérieux cette histoire ! Je vois pas comment tu pourrais être une guerrière protectrice d’une forêt ou je ne sais quoi. »
Elle non plus n’y croyait pas. Cette histoire était tellement incroyable qu’il nous était difficile de la prendre au sérieux. Konwal, par contre, avait l’air – et ce depuis le début – de ne pas prendre la chose à la légère. Et puis vu ce qu’il s’était passé ce soir… il avait une raison de plus d’y croire.
Nous restâmes dans la salle d’eau pendant quelques minutes encore, le temps que je lui explique ce qu’il s’était réellement passé pour Konwal ce soir, au restaurant. Angela n’en croyait pas ses oreilles et ses doutes concernant la légende commencèrent à céder leur place à la curiosité et au même espoir que Konwal exprimait. Revenait-elle sur ses paroles ? Est-ce qu’elle voudrait que tout cela soit vrai et que je sois moi aussi un de ces trois guerriers ? J’avais une marque, après tout.
Nous allâmes nous coucher, nous étions les dernières, et la salle était maintenant éteinte. Je me pris les pieds dans ma valise avant d’atteindre le lit et j’étouffai un cri. Je serrai les mâchoires et soufflai doucement comme si cela pouvait m’aider à évacuer la douleur. J’entendis Angela rire et cela me fit sourire. Il n’y avait que moi pour être maladroite comme ça.

Je mis un petit moment avant de m’endormir, cette histoire de légende occupait mon esprit et me préoccupait, et je n’arrivais pas à me la sortir de la tête. Mais j’avais beau réfléchir, je ne voyais pas ce qu’il y avait de bien dans toute cette histoire, sauf le fait que nos marques nous avaient rapprochés, Konwal et moi. Puis la fatigue l’emporta et je m’assoupis pour une nuit sans rêve.

Ces neuf heures de sommeil avaient été salvatrices et c’est pleine d’énergie que je me levai, sans parler de l’enthousiasme. Aujourd’hui, nous allions grimper sur la Tour Eiffel, symbole suprême de Paris à mes yeux. J’avais toujours rêvé d’y monter… et bien accompagnée, qui plus est. Je retrouvai Konwal pour le petit-déjeuner et je reçus le bonjour que j’avais décrété souhaiter avoir depuis tout le temps où nous étions ensemble. Madame Sisto nous réprimanda gentiment et nous avalions notre repas. J’aimais sentir la douleur de bon matin, parce qu’elle signifiait qu’il était là pour moi. Je crois que le jour où je ne la sentirais plus, j’en serais très déçue et peinée. Je ne voyais pas mon futur sans lui, j’en étais arrivée à cette conclusion, et pourtant, cela ne faisait qu’un peu plus d’un mois que je le connaissais et quelques semaines que nous sortions ensemble. Finalement, tout était allé très vite entre nous, moi-même je n’arrivais pas à y croire. Mais Konwal était tout ce que j’avais toujours recherché chez un garçon. Il était attentionné, drôle, compréhensif, mystérieux, artiste et talentueux, et j’osais l’espérer très attiré par moi. Cette dernière pensée me fit sourire et je savais que je lui devais quelque chose me concernant. Quelque chose que je lui donnerai lorsqu’on sera là-haut sur la tour. La vérité.

Aujourd’hui, le temps était gris et froid, comme hier. J’avais peur qu’il se mette à pleuvoir lorsque nous serions sur la Tour Eiffel, car cela aurait gâché un peu ce moment que j’attendais avec tant d’impatience. Le bus nous déposa aux pieds de la tour et vu de près, elle était encore plus impressionnante et majestueuse. Quel bel ouvrage architectural ! Gustave Eiffel a bien eu raison de vouloir la construire, et surtout, la ville de Paris a bien eu raison de ne pas la démolir. L’emblème de Paris, tout de même. Je suis certaine que la ville n’aurait pas eu autant de crédit si cette tour n’avait pas été là.

Des queues interminables s’allongeait encore à chaque pilier de la tour et lorsque je fus dessous, je ne pus m’empêcher de lever la tête pour contempler cette Reine, d’en bas. J’en avais le vertige, c’était tellement… énorme. Et haut. Je dus me tenir à Konwal pour m’empêcher de tomber et cela le fit rire.

« J’ai toujours adoré la vue qu’on avait d’en bas. » me dit-il alors qu’il leva la tête lui aussi. J’étais d’accord avec lui, c’était réellement impressionnant.
« Viens, sinon on va perdre les autres ! » Je l’entrainais par la manche et marchai d’un pas rapide pour rattraper le groupe qui s’introduisait dans une des files d’attente. Je constatai alors que nous montions au deuxième étage de la tour… à pied. Aïe, j’en avais mal d’avance !
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MessageSujet: Re: [Fiction] Green Warriors, les gardiens   [Fiction] Green Warriors, les gardiens - Page 3 Icon_minitimeSam 14 Mar - 1:45

(suite chapitre 23)

L’attente fut plus courte que je ne l’avais pensé et même pas dix plus tard, nous empruntions les premières marches de ce long périple. Le bruit de nos pas résonnait sur les escaliers métalliques, en cadence, et je remarquai que plus j’en montais, plus je m’appuyais sur la rampe. Je n’avais jamais été une grande sportive, comparée à mon frère. Ou une grande sportive tout court, même si l’on me comparait à la personne à la moins sportive de la planète. Le seul sport que je pratiquais quotidiennement était la marche à pied et parfois la course quand je savais que j’arriverais en retard en cours. Mais cela s’arrêtait là.

Premier étage passé, je n’avais plus de souffle. Je me retournai vers Konwal qui marchait derrière moi en silence. Je constatai avec amusement que lui aussi rencontrait quelques difficultés à poursuivre l’escalade, et je me mis à rire, ce qui attira son attention. Nos yeux se croisèrent et je lus dans les siens qu’il se demandait pourquoi je riais ainsi.

« On fait bien la paire, nous deux ! Moins sportif que nous, tu meurs ! »
Il émit un léger rire et acquiesça en silence. Je le soupçonnai de garder son souffle pour la suite de la montée, car normalement, j’aurais eu droit à une petite remarque ironique de sa part.

Je me demandai combien de marches nous avions montées lorsque je posai enfin le pied sur le deuxième étage. Quelques uns de mes camarades étaient aussi essoufflés que moi et je dus me tenir un moment à une des barrières pour reprendre des forces. Konwal me rejoignit et son teint normalement blafard s’était changé en couleur écarlate. J’imaginais que c’était aussi le cas pour le mien. J’étais exténuée.

« Bon, maintenant qu’on est arrivé, je peux répondre à ta remarque, » me dit-il entre une inspiration et une expiration forcées. « J’ai jamais aimé les grandes sportives ! Parce que j’aurais l’air ridicule à côté. » Je ne pus m’empêcher d’éclater de rire et de m’approcher de lui pour l’embrasser. Le baiser fut de courte durée tellement nous étions tous deux essoufflés. Ma gorge me brûlait à force d’avoir respiré par la bouche. J’avais l’impression d’avoir couru un marathon, et mes jambes tremblaient. Le point positif était qu’après ça, j’aurais des cuisses parfaites ! J’avais dû brûler au moins cinq cents calories dans cette montée ! Sans compter le trajet retour…

« Allez, viens, on va voir la vue ! » annonçai-je.
Je sautillais sur place, regagnant une énergie soudaine. J’observai les alentours pour trouver l’endroit idéal et je vis une brèche dans la rangée parfaitement linéaire des touristes accoudés aux barrières pour admirer la vue. Je marchai jusqu’à elle et la combla immédiatement. Konwal vint se mettre à ma gauche et c’est avec bonheur que je vis la ville de Paris s’étendre sous mes yeux. Je ne souffrais pas de vertige, heureusement, car c’était sacrément haut et le moindre bâtiment à nos pieds avaient la taille d’une toute petite maquette qu’on voyait parfois. Tout était minuscule et pourtant, tout était beau. La taille n’empêchait pas d’en savourer la beauté. Je vis au loin le Sacré Cœur que nous visiterions dans l’après-midi. Le quartier de Montmartre et des artistes allait être à coup sûr mon préféré.

« Oh non ! » fit Konwal. Je me retournai vers lui pour savoir pourquoi il disait cela et je le vis tendre le bras devant lui, paume vers le ciel. « Il se met à pleuvoir, dommage. »
Et voilà, il fallait bien que ça arrive. Pile le jour où j’étais à la Tour Eiffel, il fallait qu’il pleuve. La pluie fine et quasi inexistante se renforça d’un seul coup et de grosses gouttes vinrent nous heurter le visage, amenées par le vent qui lui aussi avait gagné en puissance.

« J’hallucine, c’est carrément la tempête ! Je suis dégoûtée. » Ma déception était palpable et je commençai à bouder. Puis je sentis la douleur refaire surface et le bras de Konwal entourer mes épaules, puis sa main caresser délicatement ma joue.

« T’en fais pas, même si ton brushing est ruiné, je t’aime quand même ! »
Je me figeais à ses paroles et me crispa. Il avait dit qu’il m’aimait ? Ou alors c’était juste pour plaisanter ? Il sentit mon malaise et se recula légèrement. Je lui fis face, un air mitigé sur mon visage, entre le bonheur et la peur. Etrange sensation.
Il avait amené le sujet sur la table, dans tous les cas. J’avais justement eu envie de lui avouer un petit quelque chose, ici même. Mais je ne m’étais pas préparée psychologiquement à l’annoncer maintenant. Il me regarda avec un drôle d’air, ne sachant apparemment pas pourquoi j’avais eu cette réaction. Puis après quelques secondes de silence qui durèrent bien plus que cela pour moi, je le vis ouvrir la bouche et tout ce qu’il put dire fut « Oh. »

Oui, oh. Oh oh, même, j’en mettrais bien deux.

Etait-ce le moment de lui avouer ? De lui faire comprendre à quel point je tenais à lui ? L’endroit m’avait paru parfait lorsque j’y avais pensé au petit-déjeuner. Dans mon imagination, il n’était pas censé pleuvoir, mais je devais bien faire avec. Sauf que la pluie s’intensifia et je sentais l’eau couler sur ma joue droite, mes cheveux commençaient à se tremper. Je regardais un court instant vers le ciel, le maudissant pour ce cadeau de mauvaise fortune et je sentis la douleur à nouveau ressurgir derrière mon oreille. Pourtant, il ne me touchait pas. Etrange. Je le regardai à nouveau, cette fois l’inquiétude gravée sur mon visage, mais rien n’avait changé de son côté.

« Tu as pas senti une douleur, là ? » demandai-je innocemment. Il nia de la tête et fronça les sourcils. Et s’il m’arrivait la même chose qu’il lui était arrivée hier soir ? La confirmation que cette légende était… vraie.

Non, impossible. C’était tout bonnement impossible.

Je regardai à nouveau le ciel, plus énervée que jamais. Je ne voulais pas cela soit vrai, je ne voulais pas de ce pouvoir et de ce rôle de guerrier, je n’avais rien demandé. Et puis cette pluie commençait elle aussi à me gonfler sérieusement. Elle venait tout gâcher. Ce moment que j’avais attendu depuis trop longtemps, ce moment où j’étais prête à passer aux aveux. Ce moment que j’avais déjà imaginé dans tous ses détails dans ma tête. Si seulement cette pluie pouvait…

Et la douleur ressurgit de manière très brutale. Tellement brutale que je fermai les yeux. Et un « Oh » collectif me les fit rouvrir. Qu’est-ce qu’il se passait encore ? J’en restai moi-même bouche bée lorsque je le vis de mes propres yeux. Il neigeait. La pluie s’était transformée en neige, et pourtant, j’étais persuadée qu’il ne faisait pas assez froid pour que l’eau se change en glace. Par quel miracle cela pouvait-il se produire ?

« Incroyable, Chari ! Il neige, c’est génial ! » me dit Konwal.

Je me retournai vers lui, la bouche entrouverte de stupeur car j’avais compris. Que ce miracle, c’était moi. Konwal me dévisagea et haussa un sourcil devant ma stupéfaction.

« Je… crois… que c’est moi. » Je pris une voix plus basse pour poursuivre, de peur que mes voisins n’entendent. « La neige, c’est moi. J’ai… ressenti la douleur, comme toi, hier. Je voulais que la pluie cesse et… la voilà transformée en neige ! » Je n’en revenais pas moi-même. Tout ça était incroyable. Et Konwal m’envoya un sourire rassurant avant de prendre la parole à voix basse lui aussi.

« Alors tu es celle qui maîtrise l’eau. Et en fin de compte, ça parait plutôt logique, vu le rêve que j’avais fait de toi au début. Tu marchais sur l’eau, souviens-toi. »

Maintenant qu’il le disait, oui, je me souvenais, et oui il y avait peut-être un lien. Mais non, je refusais d’être l’un de ces trois guerriers, je ne voulais pas de tout ça. Tout ce que je voulais, moi, c’était lui, et rien d’autre. Pas de légende, pas de forêt, pas de guerriers, pas de pouvoirs étranges, juste lui. Ce qui me rappela que j’avais toujours quelque chose à lui dire.
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MessageSujet: Re: [Fiction] Green Warriors, les gardiens   [Fiction] Green Warriors, les gardiens - Page 3 Icon_minitimeSam 14 Mar - 1:45

(suite chapitre 23)

Je détournai les yeux quelques secondes de lui pour contempler les flocons de neige tomber avec grâce et légèreté sur le métal de la tour. Ils fondaient immédiatement à son contact, et ne nous atteignaient pas. Le vent avait cessé de souffler, comme si la météo s’était soudainement apaisée. C’était plaisant et joli à voir, je ne pouvais pas le nier, et cela ajoutait au cachet romantique de la scène et de l’endroit. Je me retournai alors vers lui, une petite boule dans la gorge, révélatrice du début de peur qui s’était emparée de moi. Mais j’avais envie de lui dire.

« Konwal, il y a quelque chose que je voudrais te dire. » Au moins, comme ça, je ne pouvais plus me défiler. Je plongeai mes yeux dans ses iris bleus clairs où j’eus immédiatement envie de me noyer, puis je déglutis avec difficulté. Ce que je n’avais pas anticipé, c’était sa réaction. Je le vis se crisper et froncer les sourcils davantage. Est-ce qu’il avait peur ?

« Euh… rien de… mauvais, j’espère ? »
Je m’empressai de le rassurer avec un sourire. « Non, rien de mauvais. Enfin… j’espère pas. » Ma réponse l’intrigua et je me rapprochai de lui, cherchant sa main pour y entrelacer mes doigts. Cela me serait plus facile, je pense.

« Tu sais que ça me rassure qu’à moitié ce que tu dis ? » me dit-il avec un demi-sourire. Je n’y résistai pas et je posai un doigt sur sa bouche. Cela me donnait une excuse pour me rapprocher encore un peu plus de lui.

« Chut. Laisse-moi parler. » Son regard m’indiqua qu’il ne dirait plus rien. Alors je pris mon courage à deux mains, réalisant que même si j’avais déroulé la scène plusieurs fois dans mon imagination, je ne savais plus par où commencer et que les beaux discours que j’avais préparés avaient directement été mis à la poubelle. Cela me contrariait un peu, mais je laissai place à l’improvisation.
Mon doigt était toujours posé sur ses lèvres et la douleur que je ressentais était encore supportable, alors je ne le retirai pas. Nos visages n’étaient plus qu’à quelques centimètres l’un de l’autre. Je baissai les yeux pour prendre quelques forces et les refixai dans les siens aussitôt.

« D’abord, je n’attends rien de toi. Je sais que c’est un peu fou ce que je vais te dire, mais l’opportunité est trop bonne pour ne pas la saisir. Ce lieu, ce… miracle, » je regardai à nouveau la neige qui tombait tout en délicatesse autour de nous, et il fit de même avant de me regarder à nouveau. « Alors voilà. » Dernière ligne droite. Je n’avais jamais dit ce genre de chose à quiconque. Je n’avais jamais prononcé ces mots, à personne. Jamais.

« Je sais que ça ne fait que quelques semaines qu’on est ensemble mais… je me dis que le temps n’a pas d’emprise sur la profondeur des sentiments. Je… je ne sais pas si ça fait pareil pour toi, mais… »

Puis je remarquai que Konwal regardait derrière moi d’un air concentré. Qu’est-ce qu’il se passait encore ? Est-ce que j’allais enfin pouvoir terminer ce que j’avais à dire, oui ou non ? Je me retournai et vit que Tim – mon ex – nous observait d’une manière pas forcément très discrète. Je ne pouvais m’empêcher de râler et de montrer mon irritation.

« Ca va ? On ne te gêne pas ? »

Sa réaction fut la surprise. Puis la honte. Ca oui, il pouvait la ressentir. Ecouter aux portes – même si là, en l’occurrence, il n’y en avait aucune – n’était pas très poli.

« Dégage, Tim ! » m’insurgeai-je sans aucune bonne manière. J’étais méchante avec lui, mais il était vraiment la dernière chose dont j’avais besoin en ce moment. Il finit par s’éloigner en marmonnant entre ses dents.

« C’est bon ! Si maintenant je n’ai même plus le droit d’être à côté de toi, c’est vraiment… » fut tout ce que je pus entendre. Non mais quelle plaie ce Tim ! Tout ça parce qu’on était sortis deux semaines ensemble, je l’avais gentiment éconduit car il ne m’inspirait pas plus que cela et je ne tirais aucun plaisir de cette relation, mais au moins, j’avais été honnête avec lui. Je le soupçonnai de nourrir toujours quelques sentiments plus qu’amicaux à mon égard, mais franchement, ce qu’il était en train de faire ne se faisait pas. Je secouai la tête pour chasser Tim de mes pensées et me retournai vers Konwal qui finissait de le regarder s’éloigner.

« Je crois qu’il ne m’aime pas trop, » me dit-il alors qu’il refixait son attention sur moi.
« Fais pas gaffe, il est jaloux, simplement. » lui dis-je pour le rassurer, alors que c’était au contraire la chose qu’il ne fallait pas que je dise. Je m’en rendis compte un peu trop tard. Oups.

« Jaloux ? De moi ? Il… s’intéresse à toi ? » Sa question était légitime, et je n’avais pas d’autre choix que de lui répondre en toute franchise.
« Je suis sortie avec lui il y a quelques mois et je crois qu’il ne s’en remet pas. Je pense qu’il ne t’aime pas, mais juste parce que tu as réussi à me donner ce que lui ne pouvait pas me donner. »
Les yeux de Konwal se plissèrent, je supposais qu’il était en train d’intégrer toutes les paroles que je venais de dire.
« Et… tu as d’autres confessions de ce genre à me faire ? M’annoncer ton tableau de chasse ? »
Je m’empourprai. Mon tableau de chasse, comme il disait, était bien pauvrement pourvu.
« Eh bien… ça va être vite fait pour mon tableau de chasse, vu qu’il n’y a que lui. Et toi. » Il allait me prendre pour une fille trop prude, une de ces filles qui ne sortaient jamais avec des garçons. Mais ce n’était pas ma faute si j’avais besoin de cette fichue étincelle pour vouloir sortir avec un garçon ! Cependant, sa réaction me plut. Il sourit. Alors il aimait être un « privilégié » ?
« Oui, c’est pas donné à tout le monde d’être V.I.P. sur ma liste, mon cher ! » plaisantai-je pour détendre l’atmosphère. Stupide remarque, me dis-je aussitôt. Le stress me faisait dire n’importe quoi, mais je vis que cela le fit rire.
« Heureux d’en être, alors. » Il me regarda avec intensité et son sourire s’évanouit. « Donc, tu disais que le temps n’avait pas d’emprise sur les sentiments et… ? »

Oui, il était temps de poursuivre. L’interruption avait assez duré. Toutefois, il aurait pu me dire ce qu’il en était pour lui. Est-ce qu’il pensait aussi que c’était possible de tomber amoureux après seulement quelques semaines de relation ? Pour moi, c’avait toujours été inimaginable… avant lui.

« … et… » Je ne savais plus quoi dire, je m’étais perdue. Son regard s’intensifia encore un peu plus et un vague sourire encourageant étira ses lèvres parfaites. Mon dieu, il était vraiment parfait, et il était à moi. Pour le moment, tout du moins. Peut-être qu’il s’enfuirait en courant après ce que je m’apprêtais à lui dire.

« Tu ne vois pas où je veux en venir ? » finis-je par lui demander. Une manière peu courageuse d’aller tout droit à la conclusion. Son sourire s’accentua et je lus dans ses yeux qu’il savait.
« J’ai une petite idée, mais je préfère te regarder galérer, c’est plus drôle. » Il se mit carrément à rire et je lui envoyai une tape du poing sur son torse.
« Ca, c’est mesquin, monsieur Coupey ! » répondis-je aussitôt. Mais je ne pus m’empêcher de sourire et de m’adoucir. Je passai alors mon bras autour de son cou, me rapprochant dangereusement de lui et lorsque nos visages ne furent qu’à quelques centimètres, je ne pouvais plus attendre. Nous sourions tous les deux, et je savais que l’instant magique que j’avais attendu et imaginé était celui-ci.

« Prends-moi pour une folle si tu veux, mais… je suis tombée amoureuse de toi, Konwal. En même pas un mois, tu as changé ma vie et… je sais enfin ce qu’est le bonheur. »
Je me précipitai sur ses lèvres sans attendre de réponse. A vrai dire, je n’avais même pas espéré en avoir. Il accepta mon baiser sans hésitation, et je fus rassurée. Il n’avait pas l’intention de fuir à toutes jambes. Ce baiser avait un goût particulier, il m’avait donné de drôles de sensations dans l’estomac. Des papillons ?
Lorsque je m’écartai de lui, mes yeux mirent plus de temps à trouver les siens que je ne l’avais escompté. Quelle serait sa réaction ? Est-ce qu’il oserait prononcer ces mots ?
Ses yeux étaient encore plus expressifs que d’habitude, j’avais l’impression que leurs nuances de bleu dansaient à l’intérieur. Je me mordis la lèvre, prise d’une petite angoisse et je repris la parole.

« Tu n’es pas obligé de répondre quoi que ce soit. J’avais juste envie que tu le saches. C’est… bizarre de dire ça tout haut, mais c’est comme ça ! Je t’aime Konwal. Et tu es obligé de faire avec ! »

Mon discours le fit rire et il prit mon visage entre ses mains pour m’embrasser avec une tendresse infinie. J’en fermai les yeux tellement ses lèvres étaient délicates et pour en savourer davantage leur délicatesse. Puis ses lèvres vinrent embrasser mon front et il me serra dans ses bras.

« Tu es mon petit miracle. »
Ce fut sa réponse. Un peu énigmatique pour moi, mais elle restait toutefois très satisfaisante. Je la trouvais mignonne, j’étais son miracle, ça ne pouvait être que bénéfique.
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MessageSujet: Re: [Fiction] Green Warriors, les gardiens   [Fiction] Green Warriors, les gardiens - Page 3 Icon_minitimeSam 14 Mar - 14:59

All you need is love papalalala...Love is all you need ! Merci Joie j'adore !! C'est trop mignon ce chapitre. Ils parlent de 3 guerriers, pour l'instant il n'y en a que 2, ça veut dire qu'une 3e personne va arriver avec cette marque derrière l'oreille ? Oui je suis perspicace je sais lol !
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MessageSujet: Re: [Fiction] Green Warriors, les gardiens   [Fiction] Green Warriors, les gardiens - Page 3 Icon_minitimeDim 15 Mar - 14:25

Badgonette69 a écrit:
Oui je suis perspicace je sais lol !
MDR Très.
Ben oui, ya bien un 3ème guerrier qq part... Mais je te dirai pas où ! Razz
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MessageSujet: Re: [Fiction] Green Warriors, les gardiens   [Fiction] Green Warriors, les gardiens - Page 3 Icon_minitimeDim 15 Mar - 14:45

Laughing Peut-être en Bretagne avec les copains de Konwal ?! Ou alors une rencontre inattendue ? Hésitation scratch
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MessageSujet: Re: [Fiction] Green Warriors, les gardiens   [Fiction] Green Warriors, les gardiens - Page 3 Icon_minitime

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